Vous n’avez pas compris Tenet ? Vous êtes con

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bande de gros gogols

Depuis la sortie de #TENET ce matin, la critique s’émeut globalement de la même chose : la complexité et la subtilité sous-plaisantes de #TENET, le film du même nom. Pourtant, ayant vu le film en AVP (nous avons « couché » avec la sœur de Chris Nolan en 1993 et sommes resté.e.s en bons termes avec la fratrie, enfin surtout avec leur tante Monique Farrugia), nous avons passé plusieurs heures à nous étonner en public (boulevard des Batignolles notamment): comment ça, vous n’avez pas compris #TENET ? Vous êtes con ? Il semblerait que oui ! Dommage !

Parce que nous n’aimons pas laisser nos lecteur.rice.crispies dans un état d’intelligence inférieur au nôtre, nous avons pris la lourde décision de reprendre la plume (celle d’un canard jaune utilisé à tort comme vibromasseur par un fou, car il ne s’agit pas d’un sexe-jouet mais bien d’un volatile). Nous avions pourtant décidé d’abandonner ce blog d’intérêt moindre qu’un nombre excessif d’autres choses.

RESUME DE TENET (gratuit) il ne s’agit en aucun cas de spoilers (une partie de la rédaction considère cette phrase comme discutable, mais a été renvoyée)

  1. Des gens écoutent de la musique. D’autres gens arrivent avec des fusils. Ils ne partagent pas les mêmes opinions que les gens simplement venus écouter de la musique. Quelqu’un marche dans un violon. Il y a des policiers qui trouvent cela anormal, ils interviennent donc. Il se passe un truc bizarre, mais on s’en fout. [Taux de facilité de compréhension : 100%. Taux de con si vous ne comprenez pas : 100%].
  2. Un bonhomme est assis sur une chaise. Il y a des trains. Il mord l’oreille d’un autre bonhomme. Il décède puis se retrouve sur un bateau. [Taux de facilité de compréhension : 98%. Taux de con si vous ne comprenez pas : 100%]
  3. Robert Pattinson dit un truc. [Taux de facilité de compréhension : 100%. Taux de con si vous ne comprenez pas : 250%.]
  4. Deux bonhommes escaladent une tour pour discuter avec une dame. Ils discutent de trucs. [Même taux que précédemment.]
  5. Un bonhomme discute avec un vieux. Il parlent de leurs habits. Ce n’est pas intéressant. [Taux de facilité de compréhension : 50%. Taux de con : 100% quand même.]
  6. Un bonhomme discute avec la meuf de Harry Potter (celle qui habite à Oberkampf). Elle lui dit que c’est la guerre. Vous comprenez pas ? Vous êtes con. Pas besoin de préciser les taux, en plus c’est chiant.
  7. Il faut voler un truc dans un endroit super compliqué. Il y a un avion norvégien. Si tu voles pas le truc assez vite tu meurs parce qu’il y a un super aspirateur qui aspire l’air genre tu peux plus respirer etc ta gueule. L’avion fonce dans un hangar miskine. Tu n’as pas compris ? tu es con
  8. Pendant que Robert Pattinson et machin essaient de voler un tableau dans un aéroport pour empêcher la troisième guerre mondiale, des méchants font des trucs chiants. Normal en fait non? Pourtant les Inrocks n’ont rien compris.
  9. Ensuite il faut un camion de pompier pour faire un truc. Parce que le héros comprend que le tableau est en fait une sorte de gros boulon de merde qui permet de remonter le temps. Le méchant est plus malin que lui du coup le héros est obligé de freiner avec sa main, il faudra qu’il se lave les mains après. [Taux de facilité de compréhension : 100%. Vous faites pitié.]
  10. Le méchant flingue une blonde. #MeToo, et oui c’est pas normal. Donc le héros « machin » saute dans une armoire et passe de l’autre côté du miroir et là il parle à l’endroit (avant il parlait à l’envers). [Taux de facilité de compréhension : allez 40%. Taux de con si vous comprenez pas : 100% vous avez pas gagné 10 points de QI depuis le début de l’article rêvez pas.]
  11. Après… tout simplement la blonde fait une blague à Kenneth Branagh et il meurt (décès). Il y a la guerre avec des soldats qui courent dans tous les sens… ils ramassent les boulons après avoir tapé un chauve, ils arrêtent de faire voler les mouettes à l’envers parce que ça donne la gerbe à tout le monde, et hop c’est fini. Finalement ce n’est donc pas la guerre.
  12. A la fin « machin » tue la vieille du début parce qu’elle était chiante en fait et la blonde va chercher son chiard à l’école alors que ce petit con a sûrement eu 08 en dictée. Il est sûrement très con comme la plupart des gens qui n’ont pas compris #TENET.

PS. A un moment les personnages font du bateau. Quelqu’un tombe à l’eau. Quelqu’un (d’autre) le sauve. Et donc vous vous regardez ça et vous vous dites « je comprends pas » ? (Rires) Vous êtes con.

Amitiés à Stéphane Delorme qui passe d’excellentes vacances à Ermenonville.

SH

P.S.: Ca fait 5 ans qu’on vous demande de liker notre page... si vous ne l’avez toujours pas fait c’est que vous êtes quelqu’un de malfaisant. Vous ne nous intéressez donc pas.

#Cannes2020 : nos critiques au fil des jours (et des spliffs)

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Golshifteh Farahani : « Comme Anna Karénine, j’ai été critiquée… »

Cette année, c’est un festival de Cannes un peu spécial puisque nous sommes les seuls journalistes accrédités autorisés à assister aux projections, dans un amphithéâtre Debussy relativement vide (complètement). L’absence de possibilité de serrer du monde en soirée a découragé la plupart de nos confrères.sœurs, mais la rédac’ ayant eu son quota de baise en 2007, elle se permet de se concentrer sur l’autre dimension du plus grand festival du monde : les films programmés dans les salles de cinéma d’une Canne surnommée « La Boca ». 

[Avertissement : nos critiques ayant été écrites à l’arrache après une consommation d’alcool relativement excessive, merci de faire preuve d’indulgence pour les fautes d’orthographe]

 

1. BIG DICK ENERGY, de Woody Allen (3/5)

Résumé :  Dwayne Johnson incarne un professeur d’allemand dans un patelin en suisse qui décide d’envahir la Malaisie pour arrondir ses fins de mois. Il se retrouve très vite dans une cellule à Kuala Lumpur et se plaint de ses dysfonctionnements érectiles.

Intelligence de l’oeuvre : Woody Allen n’est plus ce qu’il était. On a l’impression qu’il est un peu gêné par la polémique autour de ses choix sexuels. Il sera probablement décédé dans les 20/30 ans qui viennent.

 

2. BIG, de Xavier Dolan (3/5)

Résumé : Nicolas, un jeune ouvrier à Biarritz, devient homosexuel après avoir inséré deux pièces dans une machine de foire. Il joue du piano avec ses pieds.

Intelligence de l’oeuvre : Qu’une salade frisée ait atterri sur scène pendant la scène où Nicolas danse un swing sur « Les derniers sont les premiers » de Céline Dion en dit peut-être plus long que toute phrase articulée que nous pourrions perdre notre temps à écrire : d’ailleurs, après enquête il apparaît que la salade a été lancée… par nous-mêmes ! (nous étions seul.e.s dans la salle)

 

3. BENEDETTA, de Paul Verhoeven (3/5)

Résumé : Valérie truc (nom de l’actrice à googler merci), célèbre pour avoir présenté Fan2 sur la 5, poursuit sa carrière d’actrice blonde dans ce remake de Showgirls qui ne dit pas son nom. La scène se passe en Palestine, au zéroième siècle après Jésus-Christ (=pendant Jésus-Christ en fait!) et décrit ce qui se passait quand une crucifixion avait lieu (c’était la fête mais personne ne le dit !)

Intelligence de l’oeuvre : Seul Paul Verhoeven pouvait avoir le courage de raconter ce qu’il se passa vraiment le vendredi 8 avril 33 à 9h15 sans se fier aveuglément au bla-bla raconté dans la BIBLE ! L’ambiance était plutôt laid-back. Et oui

 

à suivre

SH

Pourquoi Adèle Haenel a-t-elle quitté les Césars ? Décryptage

Haenel

Un lutin facétieux n’aurait pas fait mieux !

Comme nous, vous vous demandez peut-être depuis hier pourquoi Adèle Haenel a quitté les Césars. Ce geste dénote-t-il d’une éducation douteuse de la part de ses proches ? Avait-elle envie de faire pipi (ou autre) ? Les éditorialistes se gargarisent de ce geste mystérieux autant qu’inexplicable, et à saddamhusserl.com, nous n’aimons pas les mystères, car l’intelligence se nourrit de clarté et d’explications formulées de manière intelligible. Alors, pourquoi Adèle Haenel n’est-elle pas restée jusqu’au bout de la cérémonie (alors que ça lui aurait trop plu, la connaissant !!) ? Décryptage en neuf points, et un peu plus de mots nous ne les avons pas comptés mais si vous le faites écrivez-nous. 

  1. Il faut accepter qu’il y a des choses qu’on ne peut pas expliquer. Ceci étant dit, essayons quand même au cas où nous aurions bon.
  2. Vous vous souvenez de la Coupe du Monde de 2011, quand Zinedine Zidane avait scié la jambe d’un Albanais dans le public, se voyant immédiatement exclu (alors que les arbitres n’avaient rien vu et que son geste n’aurait donc pas dû être pris en compte mais bon…) C’était parce que le supporter avait insulté Zidane depuis le début du jeu ! Il le traitait de pd ! Inadmissible (« pd » est une insulte oppressive). Or il semblerait que depuis le début de la cérémonie d’hier, Daniel Auteuil, caché derrière ses petites lunettes de gros pimp, ait fait parvenir jusqu’à Adèle Haenel des petits mots froissés sur lesquels étaient inscrits des mots tel que « nichon », « pâté », « camionette » ou « communisme », ainsi que des dessins de schtroumpfs vaquant à leurs occupations. Les gens des rangs intermédiaires étaient d’ailleurs un peu lassés de servir d’intermédiaires et auraient plusieurs fois demandé à Daniel Auteuil d’aller lui dire tout cela en face. A la place d’Adèle, n’auriez-vous pas réagi de la même manière ? Marre de ces adultes qui se comportent comme des enfants !
  3. Mais admettons que cela ne soit pas la raison principale du départ d’Adèle H. Des sources nous indiquent qu’elle avait énormément bu avant de venir (de l’eau) et qu’elle se plaignait d’avoir envie de pipi depuis le début. Céline Sciamma, qui n’est pas sa mère, lui aurait dit de prendre ses responsabilités et d’aller faire pipi si le besoin était trop pressant. Mais Adèle ne souhaitant rater aucune blague de Florence Foresti, dont elle est fan, se serait retenue… Jusqu’au moment fatidique.
  4. En quittant son siège, Adèle aurait crié « Papillon ! Papillon ! ». Personne ne sait pourquoi, mais pendant la guerre du Viet-Nâm, ce nom de code signifiait que des Viet-Cong étaient déguisés en papillon et s’apprêtaient à lancer des bombes sur les soldats américains. Faut-il comprendre par là qu’Adèle s’est sentie prise en embuscade ? Souhaitait-elle souligner le fait que la population asiatique est victime de racisme actuellement (à cause du coronavirus) ? Connaissant l’engagement politique de l’actrice, c’est plus que probable.
  5. Tout le monde savait que Ladj Ly allait gagner le César du meilleur réalisateur. L’absence totale de suspense à ce sujet en aurait lassé plus d’un.e. Qui.e ne s’est jamais levé.e en cours de film, déçu.e par l’absence totale de surprise ? C’est tout simplement ce qu’a fait Adèle quand le César du meilleur Réalisateur a été décerné à Ladj Ly. C’était sûr, il est trop fort ! Roman Polanski est en effet peu doué et a violé des enfants. Quant à Nicolas Bedos, il n’a pas violé d’enfants, mais c’est le fils de Guy Bedos. LOL ! Autant récompenser le tonton de Muriel Robin tant qu’on y est ! MDR ! Quant à Céline Sciamma, c’est une femme. Les autres réalisateurs avaient insisté pour ne recevoir aucun prix, par humilité, flemme de se lever et conscience de leur médiocrité. Il ne restait donc que Ladj Ly…
  6. On sait également qu’Adèle Haenel s’est pris un bus quand elle avait 12 ans. Depuis, ses jambes la démangent quand elle ne bouge pas. Une méconnaissance globale du monde de la peinture amène de nombreuses personnes – pourtant intelligentes a priori ! – à s’imaginer que Frida Kahlo est une peintre mexicaine du huitième siècle avant Jésus-Christ. N’importe quoi ! C’est bel et bien Adèle Haenel, dont les gens prononcent mal le nom. Elle ne peint pas, non. Et elle n’est pas française non plus. D’ailleurs elle n’a pas la tête qu’on pense (illusion d’optique). Elle a des gros sourcils et veut niquer Trotski. Ce serait donc un impératif biologique qui l’aurait amenée à partir gambader comme un cabri punk…
  7. Mais alors, en sortant, pourquoi a-t-elle tapé dans ses mains en criant « Vive la pédophilie » ? C’est tout simplement un lapsus ! Elle voulait crier « Vive le cinéma », mais elle pensait à autre chose (peut-être à Roman Polanski, qui est.a été un pédophile). Et du coup poum, la boulette ! Elle a dit un mot au lieu d’un autre. Mais on voit bien à sa gestuelle physique qu’elle cherchait à saluer le monde du cinéma dans son ensemble, ainsi que la prestation du personnel des vestiaires de la salle Pingu.
  8. D’autres personnes ont suivi Adèle Haenel après son départ : des sources relativement peu fiables, mais qui n’ont aucune raison valable de nous raconter des cracks, indiquent qu’il y avait à l’extérieur une visite éclair de… Dustin Hoffman !!! Comment résister ? Tout le monde aurait fait pareil, sauf ces gros nobles des Césars qui pensent que Dustin Hoffman n’est qu’un acteur comme les autres, alors qu’il a quand même joué le Capitaine Crochet dans Hook. Adèle a donc pu prendre un très joli selfie à côté de son acteur préféré de quand elle était petite (mais n’a pas souhaité le partager sur les réseaux).
  9.  Et si, tout simplement, Adèle Haenel avait voulu nous dire de profiter de la vie ? Sortez, prenez l’air, la vie, ce n’est pas du cinéma ! En cela, nous la rejoignons et l’embrassons bien fort, elle ainsi que toute sa famille. Quoi de plus beau que de nous rappeler que nous sommes en vie, et que c’est quand nous sommes en vie qu’il faut profiter de la vie, puisqu’après on est mort et qu’il faut donc profiter de la mort ?

 

Carpe diem à tout notre lectorat, et bonne année 2020, puisqu’il est encore temps !

SH

P.S.: Si vous n’avez jamais liké notre page facebook, ou si vous ne nous suivez pas sur twitter, valez-vous vraiment mieux que Roman Polanski ? Oui, mais ce n’est pas une raison !

Lettre de soutien à Vincent Jaury

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Leur palmarès ? 

Depuis ce matin, Vincent Jaury, rédacteur en chef du magazine TRANSFUGE, où nous avons longtemps travaillé en tant que gogo dancers, est victime d’une kabbale injuste lancée par son ennemi de toujours : Didier Deschamps.

Le sélectionneur de l’équipe de France 98, non-content de s’être fait refaire la mâchoire et de ressembler dorénavant à Maureen Door, à tel point qu’il envisage de changer de sexe, se sert en effet de sa notoriété pour diriger ses fanzouzes, les « Deschampettes » (inventrices de la poudre qu’on sniffe régulièrement dans le milieu critique) sur Monsieur Jaury, qui n’a pourtant rien d’un imbécile, d’un con, d’un fdp, d’un sac à merde, d’une tête de bite ou d’une cagette de culs.

Lauréat en 2012 d’un M2 en communication, Vincent Jaury naît en 1958 au lendemain des bombardements d’Hiroshima dans une petite ferme d’Ardèche où il se met à la lecture avant même d’avoir appris à faire* sur le pot.

Féministe, il est la touche de subtilité qui manque au moment et envisage un moment de changer de sexe également avant de se raviser, « par solidarité avec Roman Polanski », qui, lui, n’aura jamais le privilège de devenir transgenre, faute de moyens (exclu saddamhusserl.com: Roman Polanski est relativement pauvre suite à un avocat malhonnête qui lui a fait signer une décharge l’obligeant à lui verser 90% de ses recettes jusqu’à sa mort : Eric Dupont-Moretti pour ne pas le nommer)

En un mot comme en 100 :

– #meetoo, comme le dit Vincent Jaury, est un mouvement nécessaire, mais, comme tous les mouvements nécessaires, on ne va pas le faire en permanence. Lever le bras droit pour faire coucou est un mouvement nécessaire, mais il convient de ne pas l’effectuer dans un cinéma, par exemple, à un enterrement ou lors d’un interrogatoire de police. Les femmes devraient se le tenir pour dit.

SH

*mer sa gueule

La scène de baise dans Mektoub my love 2 décryptée !!

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2,08€!! encore moins cher qu’à ALDI

 Il ne viendrait à l’esprit de personne d’un tant soit peu intelligent de considérer Mektoub my love 2 comme autre chose qu’un film enrichissant. Or à http://www.saddamhusserl.com, la rédaction s’est souvent posé la question, tout en se branlant, de savoir si ce film était si enrichissant que cela. La réponse est oui, effectivement. Nous allons la détailler quand même.

 Ayant regardé cette scène avec les bons petits yeux perçants qui sont les nôtres, nous avons constaté qu’elle était, dans sa mise en scène même pour citer Deleuze entre autres, beaucoup plus complexe que Paris Match l’a laissé croire en écrivant qu’il s’agissait d’un film « chaud chaud chaud les bananes ».

 Convoquant nos souvenirs d’analyse filmique à la Fémis (section production), nous vous proposons l’analyse suivante d’une scène tellement intelligente qu’elle ne fait bander personne.

 

1. Dans le premier plan, Ophélie BAU guide la main de son compagnon vers son sexe comme si celui-ci avait besoin d’assistance. Mignon ! Mais que remarque-t-on ? Ses nichons ? Non ! Personne n’y fait attention. On entend la MUSIQUE. C’est un morceau de FAUDEL intitulé Adagio n°12. Il symbolise l’orientalisme de Marguerite Duras entre autres. Or qu’a réalisé Marguerite Duras (avec l’aide précieuse de Jean-Jacques Goldman) ? Des films de uc ! Comme par hasard.

 

2. On voit ensuite la sus-nommée Ophélie BAU tirer les cheveux de son compagnon. Ce n’est pas très gentil ! Elle imagine si tout le monde faisait pareil ? Son compagnon en aurait marre de ne pas pouvoir sortir acheter du pain sans se faire tirer les cheveux. On voit bien ici comme Adellatif Kechiche parvient à signifier l’ambivalence du personnage, à la fois bien élevé et mal élevé.

 

3. COUP DE THÉÂTRE !! Le monsieur derrière Ophélie Bau lui touche la minette puis lèche sa main et la fait lécher à Ophélie, qui bénéficie par là d’un échantillon du parfum de son activité génitale en cours de développement. Bah!! Dégueu!! S’exclameront les fans de Xavier Dolan. Bah oui!! Normal!! Nous exclamons-nous : en effet depuis 2017 TOUT LE MONDE fait la même chose, tout le temps, partout, c’est même devenu gênant dans certaines situations. C’est la mode ! Comme les bottines ! Merci à Abdellatif Kechiche de se faire le portraitiste de toute une époque.

 

4. Ophélie tire ensuite les cheveux du monsieur et appuie sur sa tête comme dans les films de Ken Loach quand les prolétaires se font manger la foufoune. Sauf que là… Ce sont ses côtes que le monsieur est en train de manger ! N’importe quoi !! Lassé de cet acte érotiquement inutile, l’homme repasse à une activité plus classique (cf. wikipédia) dans les secondes qui suivent.

 

5. A ce moment de la scène, trois remarques s’imposent :

  • Ophélie Bau peut être fière de ses organes, quels qu’ils soient, internes ou externes (mais surtout de ses deux mules)
  • Abdellatif filme les placards de fringues comme Orson Welles filmait les plafonds d’entreprises
  • Faudel était meilleur vocaliste qu’Enrico Macias, de loin.

 

6. Mais le plus fort reste à venir puisqu’on découvre qu’un homme typé « oriental » est en train de se rincer l’œil devant son compère en train de « faire des bébés » avec cette femme typée « eurobabe »!!! L’érotisme est à son comble. Ce personnage symbolise, bien sûr, le cinéma… Car tous les réalisateurs sont un petit peu voyeuristes, même les Frères Dardenne quand ils filment un sèche-linge, eh oui.

 

7. Le monsieur met sa main sur la bouche de la dame, très à la mode également. Vraiment un film à regarder en famille, pour les fêtes de Noël ou la Toussaint, de manière à parler, ENFIN, de SEXUALITÉ, et des meilleures pratiques à adopter pour assurer un maximum de descendance à mamie.

 

8. A ce moment-là, le monsieur (appelons-le « Jésus ») est un peu fatigué. Il décide de s’asseoir et de laisser son amie faire le boulot. Elle s’assoit donc sur ses cuisses et se met à rebondir (au public de s’imaginer ce sur quoi elle rebondit… magie du cinéma.)

 

9. Dans un film pornographique, on aurait tout vu. Alors que là, on n’en voit pas plus que dans un film tout publics (Il faut sauver le Soldat Ryan, Fourmiz, Le Chant du Styrène). C’est bien la preuve que cette scène n’a rien à faire sur PornHub. Ils devraient la retirer. Nous allons envoyer une lettre au PDG, Jeff BEZOS.

 

10. Un solo d’accordéon, des nichons… Pas étonnant que les Inrocks aient adoré !

 

11. Lors du passage mentionné dans cette phrase, Abdellatif Kechiche se dit qu’il a mérité son SMIC et se repose sur ses lauriers : la scène se conclut sur un plan du visage d’Ophélie Bau en train de se faire truffer le trilili au monte-charge. Le plan qui suit, sur le petit coquin voyeuriste malheureusement privé de baise et cantonné à l’extérieur du coït, souligne les sentiments du public en les rejoignant : serait-il de bon aloi de se masturber sans plus attendre ? Une giclée de sperme sur un mur blanc ne devrait-elle pas passer inaperçue ? C’est bien sûr ignorer que le sperme est, en réalité, vert fluo (à la rédac en tout cas, mais nous mangeons beaucoup de pommes)

 

12. Le moment où Ophélie Bau soupire comme si elle s’ennuyait est l’un des plus forts du cinéma français depuis mars 2012. Pour savoir pourquoi abonnez-vous à notre service Premium

 

13. Suite à du foutre hors-champ (la chanson de Faudel n’a malheureusment pas eu le temps de s’achever), Ophélie Bau est contente, Jésus lui embrasse le cul et le lui rince abondamment, signifiant par là que les fesses sont les pieds du futur. Nous avons hâte de voir à quoi ressemblera le football féminin dans 30 ans.

Belle journée,

SH

 

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Notre interview exclusive de… TOM HANKS !!!!!

USA - Palm Springs International FIlm Festival Gala - Palm Springs

photo robert cartier bresson

 

Pour la première fois dans l’histoire de http://www.saddamhusserl.com, nous avons eu l’opportunité de rencontrer une star hollywoodienne, dans le cadre du cycle « Rencontre une star » organisé par l’hôtel Hilton de Dubaï. Le héros de Spiderman vient à notre rencontre, simplement vêtu d’un legging et d’un wonderbra jaunâtre… Rencontre.

SH : Bonjour monsieur, vous êtes un grand monsieur

TH : Appelez la police SVP

SH : Vous avez joué dans BIG

TH : Oui d’accord mais appelez la police

SH : Vous avez joué dans SPLASH

TH : Je suis détenu ici contre mon gré

SH : Vous avez joué dans PETWIDDY

TH : Quoi ? Non

SH : Vous avez joué dans GNARL

TH : Vous dites n’importe quoi appelez la police

SH : Vous n’avez pas joué dans PTOGL

TH : Non mais ce film n’existe pas

SH : Vous n’avez pas joué dans HIGNFR

TH : Non, certes

SH : Vous avez un petit peu joué dans REGIS WARGNIER QUEL GRAND HOMME

TH : Oui, j’ai joué le rôle titre

SH : Pourquoi ?

TH : On m’a forcé

SH : De quelle manière ?

TH : De la même manière qu’on me force à répondre à cette interview de merde

SH : Des gens ont des informations compromettantes à votre sujet ?

TH : Oui

SH : Lesquelles ?

TH : Mon sexe a la forme d’une huître

SH : Vous êtes une femme ?????

TH : Quoi ? Non, pas du tout. Vous n’avez jamais vu de sexe de femme ?

SH : Si une fois, à la télé

TH : Menteur.e.s

SH : Si, c’était chez notre grand-mère, nous avions sept ans, nous avons zappé sur Canal+ sans faire exprès

TH : Et alors, ça ressemblait à une huître ?

SH : Un peu

TH : C’était pas plutôt Thalassa ?

SH : Ah si peut-être. Ça expliquerait pourquoi notre père se serait expliqué : « Georges Pernoud va trop loin »

TH : C’est peut-être lié.

SH : Merci beaucoup

TH : Appelez la police sérieux

SH : Non au revoir

 

SH

P.S. : Abonnez-vous, nous avons besoin d’argent pour payer ces fdp d’illustratrices qui refusent de travailler gratuitement sous prétexte qu’elles sont pas SDF

Interview « 24 fois la vérité par seconde » avec Christophe Castaner

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Devant la Pitié Salpêtrière, Cannes 2019

 

Cannes, le 16 mai dernier.

7 h 55. La pluie qui se met à tomber en rideau donne à ce premier vrai matin des airs de fin du monde. Vite, un film. Ou autre chose. Vite, une expérience.

7h56. Pierre Lescure nous a entendu. Mieux qu’une expérience, il nous envoie CHRISTOPHE CASTANER qui fait du hula hoop devant le petit Majestic désert. Nous sympathisons!  Il pose son hula hoop et la langue de bois pour une interview « 24 fois la vérité par seconde ». Nous l’interviewons.

 

Bonjour monsieur le ministre! Quel est votre film préféré?

Mon film préféré est la France. Mais ce n’est pas un film. C’est un pays. Mon pays, notre pays.

Mais la France n’est pas un film, c’est un pays.

C’est ce que je viens de dire.

Ah pardon nous n’avions pas entendu, nous étions en train de lire notre seconde question. Quelle est votre scène préférée?

J’aurais dit la scène dans Assaut, là, de Carpenter. Mais depuis le terrible massacre de la Pitié Salpêtrière (3 500 000 morts), je ne peux plus penser à cette scène sans frissonner d’effroi. Parfois la réalité est bien plus violente que la fiction, et il faut alors supprimer les aides accordées au cinéma français.

Justement, que pensez-vous du CNC?

Du quoi? (il se tâte la barbe jusqu’à se souvenir de ce qu’est le CNC, ndlr) Ah oui! Je pense que c’est de la merde.

D’accord. Un réalisateur préféré, peut-être?

Oui.

Le.a.quel.le?

(il regarde autour de lui, et finit par voir une affiche de The Dead don’t Die) Jim… Jar.. Jim Jarmusch! Jarmusch? C’est son vrai nom?

Oui, nous croyons. Si votre vie était un film, comment s’appellerait-il?

Il s’appellerait Qui ne saute pas n’est pas.

 

Votre film fétiche?

(il se fait craquer les phalanges) J’ai déjà répondu à cette question.

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Une autre scène fétiche peut-être?

Je dirai la scène du débarquement dans Il faut sauver le soldat Ryan.

 

 

Nous, nous la trouvons très violente! 

On ne doit pas parler de la même scène. Moi je ne connais aucun soldat qui ait attaqué d’autres soldats dans ce film, personnellement.

Nous devons confondre.

Oui.

Comme nous sommes au paradis du glamour, pouvez-vous nous donner votre secret barbe? Un nom de barbier peut-être? Un onguent?

Je n’ai pas de barbe. (il nous fait une balayette puis une brûlure indienne)

Aïe! Pourquoi avez-vous fait ça?

Je n’ai rien fait! Vous n’êtes que des rapporteur.se.s. Mettez votre couche et allez au lit.

(Nous obéissons, car Christophe Castaner a été rejoint par 15 agents de la BAC qui nous cassent les rotules.)

SH

 

P.S.: SMS de Christophe Castaner reçu le lendemain: « Après vérification, La France est aussi un film. Mais je parlais du pays, pas du film. Crddltmt, CC. »

P.S.2 : Ne faites pas comme si vous ne vouliez pas liker notre page.

Kechiche nichon interluigi machin truc: et le caca dans tout ça ?

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ah, elle va se prendre une tapette

Ce matin, cet après-midi, et ce soir, y compris pendant la cérémonie qui aura lieu dans une heure, tout le monde n’avait qu’un mot à la bouche : KECHICHENICHON. Ce mot valise forgé au festival de Cannes 2019 autour de 2019 désigne un format visuel particulièrement adapté aux films de William KECHICHE dans lesquels apparaissent des NICHONS, soient 9 films sur 10 en moyenne.

Mektoub bisou Episode 3.6 raconte en effet la folle nuit en boîte de Pauline, jeune horticultrice sétoise, lors de l’été de ses 16 ans. Ne sachant encore pas trop trop comment on baise en général, elle a la chance de le découvrir auprès d’une équipe pédagogique dévouée qui lui consacre plusieurs heures de son temps (voire minutes), le tout bénévolement.

Nous n’aurions absolument rien à redire à tout ceci s’il s’agissait d’un film de George Lucas. Malheureusement, le fait que Kechiche soit derrière la caméra fait que des fesses (au sens bouli, cul) occupent régulièrement l’écran. Si la présence dudit organe sédital nous rappelle la vie de tous les jours, c’est parce que la vie de tous les jours nous inonde de fesses, surtout quand nous visitons le Louvre, H&M ou la ligne 8.

Mais…

Si le film est éternel comme Dieu et s’il faudra bien vite pardonner à l’artiste qui en est le fabricateur d’avoir demandé un peu plus de pipes que prévu à l’intégralité de son casting, il n’en faut pas moins s’interroger bruyamment, et tant qu’il en est encore temps, sur un détail qui n’en est pas un, donc pas un détail du coup, donc merci d’oublier le début de cette phrase et de faire comme si elle avait commencé ici : et le caca dans tout ça ?

Une fesse ne sert-elle pas fondamentalement à cela, faire du caca ? (au moyen de l’autre) ? Inutile d’intervenir dans les commentaires pour nous parler de système digestif etc. nous ne lisons jamais les coms merci d’avance

A Cannes, les gens ne parlent jamais de caca, et ce manque débouche bien souvent sur des traumas psychanalytiques et intestinaux ; résultat ? Résultat messieurs mesdames ? Un film sur des fesses sans UNE SEULE mention du caca ne choque PERSONNE, alors qu’il faudra des années de rééducation auprès des enfants pour leur expliquer que

1.Ce n’est pas comme ça qu’on fait l’amour

2.Ce n’est pas comme ça qu’on fait les bébés

3.On tombe malade si on ne fait pas caca

Sans parler des névroses afférentes de l’ordre de l’avarice & invasions napoléoniennes.

Heureusement, il y a Jarmusch…

SH

P.S.: Vous avez déjà liké notre page ? Bravo! Maintenant, incitez quelqu’un à vous imiter et nous ne parlons pas seulement de votre accent parisien dégueulasse, ci-gît le lien: https://www.facebook.com/saddamhusserl/

Trop bourré dans sa robe, Théo Ribeton trébuche lors d’une soirée cannoise

ribet

il a maigri depuis le festival de Lourdes

Lors de la soirée Trophée Chopage Dinner, qui se déroulait le 20 mars à Tacks, Théo Ribeton a brièvement perdu l’équilibre et a trébuché contre un transat pendant que Thierry Frémaux présentait au public le nombril super moche de François Civil, lauréat du trophée Chopage 2019. Le rédacteur en chef de Waw Stylax aurait été secouru par Cher (la chanteuse pas la région), assise à côté de lui sous le regard éberlué comme d’hab d’Adèle Haenel, sous cortizone, qui aurait placé comme le veut la tradition une main sur son cul avant d’entamer une Macarena, rapporte Variety, rapporte, ouh oui c’est qui le bon chien-chien ouh boh oui c’est Variety le bon chien-chien à sa mémère. La soirée a été stoppée quelques instants, le temps de rire.

Plus tard, Ribeton a rassuré ses fans sur Google+ en postant une photo tout sourire, où il explique que tout va bien, son gin tonic était juste « trop serré » et que c’est « cette période du mois », que connaissent bon nombre d’hommes depuis qu’il est possible d’avoir ses règles également par souci de parité au moyen de petites pilules remboursées par la sécu qui font un peu saigner de la bite.

« Oops, j’ai un peu trop picolé en plus ! », a-t-il lancé, hilare, à l’assemblée qui attendait un commentaire. Il a par la suite fait le choix de rester allongé au sol et de dormir sur place.

SH

P.S.: Nous n’avons strictement rien à dire sur le film de Tarantino, car nous sommes sans voix, ce qui revient à dire que nous avons produit un discours si dense qu’il équivaut à un long silence pénétrant comme l’intelligence. Abonnez-vous à notre site calme et gratuit, https://www.facebook.com/saddamhusserl/

 

Dis-moi qui tu hantes, je te dirai Terrence Malick

MALICK LOL

encore un caméo tout pourri de Stan Lee

Après plusieurs jours d’hésitation – les gens lisent-ils encore la critique ? Quel est notre impact dans le monde de demain ? Comment réduire notre empreinte carbone ? – nous avons fait le choix, à l’unanimité suite au licenciement de deux gros lourds, de ne publier qu’un texte au long de ce festival. Thierry Lescure machin truc sera peut-être vexé, peut-être ne nous accordera-t-il pas d’accred l’année prochaine : de cela, nous nous branlons, et c’est avec la conviction la plus rigide et moite que nous prenons la décision de publier aujourd’hui le seul et unique texte de notre séjour sur la Croisette. L’heureux lauréat est : Terrence Malick (à ne pas confondre avec Hafsia Herzi).

Etant assis au premier rang, nous avons découvert le film quelques milliardièmes de seconde avant les péquenots des Inrocks qui squattaient les sièges du fond comme des losers. Notre article, écrit à la hâte, pour ne pas dire à la va-vite, pour ne pas dire nous l’avons bazardé sans le relire rien à foutre nous avons passé l’âge, se propose de « décrypter » l’univers Malick en quelques mots dont nous maîtrisons la signification mieux que la plupart des autres critiques sur le marché.

[Par souci d’anonymité, le titre du film a été modifié.]

1. Une vie kasher raconte l’histoire d’un peuple qui se refuse au nazisme en dépit de tous les avantages fiscaux offerts par celui-ci. Terrence Malick filme donc une sauterelle qui bondit, symbolisant par là la résistance de tout un tas de monde dont nous n’énumèrerons pas les patronymes faute d’avoir accès à une liste les transmulguant. 

2. Lors de la scène dite « de l’arbre », ou un enfant sur un vélo à l’arrêt prend peu à peu la décision de rester à l’arrêt, on peut se demander pourquoi l’arbre porte autant de chèvres. C’est parce que la scène a été tournée en Algérie ! Eh oui

3. On peut connaître Malick, avoir vu tous ses films, et n’en aimer aucun. C’est le grand paradoxe d’un réalisateur qui, ayant su cacher son visage pendant de longues années derrière un petit parapet de mystère, n’a jamais laissé la critique s’en prendre à son physique. Impossible dès lors de se forger une opinion à son sujet : confrontés à la nécessité d’être intelligents, les journalistes s’en sont tenu à un statu quo de bon aloi.

4. Bref vous avez compris le principe

SH

P.S.: Nous avons une page facebook qui est totalement décédée car nous avons littéralement passé l’âge d’écrire des critiques de cinéma. En revanche notre compte Twitter est mieux quoique très intéressant mais bon ça c’est votre problème si vous vouliez lire des conneries fallait vous abonner à Sens Critique. Cordialement