Mother! : le top-5 des films qui ont un point d’exclamation dans leur titre

ob_e50278_affiche-mother-film

la dernière fois qu’on a vu jennifer lawrence et une fente c’était illégal [commentaire obligatoire car sponsorisé par M&M’s]

 A l’occasion de Mother!, rebaptisé Mother!!!!!!!!!!! par des gens plus rigolos que nous, nous prenons la décision mûrement réfléchie de vous proposer un top-5 des films qui cf. titre de cet article.

  1. Il faut sauver le soldat Ryan!!!!!
  2. Qui veut la peau de Roger Rabbit??!!!!??
  3. Adieu au langage!!
  4. Le Père Noël est une ordure?!
  5. Tout sur ma mère!!

Et puisque vous êtes là, en voilà cinq autres :

  1. Mulan!!!!!
  2. Mission? Impossible!! 2
  3. Le Colonel Chabert!
  4. Au revoir les enfants!
  5. Jules! et Jim!!!

C’est tout pour aujourd’hui.

SH

P.S.: Et donc likez notre page (si déjà likée, merci de l’unliker et de la reliker aussitôt): https://www.facebook.com/saddamhusserl/

Un petit top-10 des séries par un clown

156iVTEzca-it-trailer-vost-bande-annonce-2017-stephen-king-horror-movie-film-d-horreur-bill-skarsgard-full-hd-1920x1080-x240-io4

Maquillage: Marc DACASCOS

A l’occasion de Ça, nous avons délibérément choisi de contacter celui qui reste le clown préféré des Français (aux côtés de Robert Meunier, clown du cirque Pinder depuis 1962, quoiqu’incarcéré depuis 1993 pour actes de gentillesse excessive sur un tigre): Mr Ronald MCDONALD’S.

Il nous livre ici le top-10 de ses séries préférées.

 

1.MAD MEN

2.LES SOPRANOS

3. TWIN PEAKS

4.LOST

5.FRIENDS

6.THE LEFTOVERS de Damon Lindelof

7.GAME OF THRONES

8.NEW GIRL

9. THE WIRE

10.BLACK MIRROR.

 

Un top-10 assez consensuel donc.

 

Cordialement,

SH

P.S.: Cet article ne vous a pas intéressé? Ce n’est malheureusement pas une raison suffisante pour ne pas liker notre page https://www.facebook.com/saddamhusserl/ 

 

 

 

Nous sommes à même de critiquer un film d’André Téchiné

nos-annees-folles

petit calinouss

 N’ayant pas l’habitude de parler d’auteurs aussi importants/puissants dans le milieu du cinéma, nous adopterons momentanément un style plus relâché/moins léché.

Le film ci-joint s’intitule « Nos années folles » (ci-après « le titre »).

 Résumé du récit auquel s’attendre : un homme ne souhaitant pas décéder entretient de multiples relations sexuelles. On dirait un vieux film. C’est surprenant.

 Critique.

 Le cadre de ce film est la première guerre mondiale. C’est déplaisant. On ne sait pas trop si ça fait du bruit ou pas tellement c’est déplaisant. C’est vraiment, vraiment déplaisant. Le héros s’appelle: « Paul ». Il est d’accord avec les assertions précédentes.

 Ne souhaitant pas décéder, il fuit. Il rejoint sa partenaire: son prénom est: « Louise ». Leur appartement est trop petit. C’est déplaisant aussi, quoique moins que la guerre. Soudain il se déguise en femme, c’est rigolo. C’est sûrement sa partenaire qui en a l’idée mais ce fait n’est pas confirmé par le scénario, nous ne faisons donc qu’en formuler l’hypothèse importante.

 Paul a des sentiments mitigés vis-à-vis de sa nouvelle situation vestimentaire. Mais il préfère continuer de ne pas décéder, donc il reste déguisé en femme. Il trouve agréable de ne pas décéder. Il décide donc de s’appeler: « Suzanne ». Son hétérosexualité n’étant pas trop forte, il trouve cela agréable également. Son taux d’hétérosexualité diminue peu à peu au fil du scénario.

 Nous continuons de raconter le film.

 La guerre mondiale se termine en 1918 (armistice le 11 novembre à 20h30). « Paul » choisit de conserver sa situation vestimentaire. Son taux d’hétérosexualité est devenu minimal. Nous sommes très surpris : il agrémente ses rapports sexuels de transactions financières à son avantage. Il trouve cela agréable. Sa femme trouve cela agréable également.

Nous finissons de raconter le film avant de procéder à sa critique: l’Etat français ne lui en veut pas de ne pas avoir souhaité décéder. Le protagoniste déjà multiplement mentionné au fil de cet article joue donc dans un spectacle.

 Est-ce que c’est n’importe quoi ? Oui. Pourtant, c’est historique. Donc ce n’est pas grave. André Téchiné fait un film. On dirait que ce n’est pas un documentaire. Donc il est difficile de savoir si c’est plutôt historique ou plutôt n’importe quoi. Nous passons au paragraphe suivant.

André Téchiné est incompréhensible, mais nous trouvons cela agréable. C’est un cinéaste complexe qui parle de plusieurs sujets différents. La preuve: le héros du film porte plusieurs habits différents. A chaque habit, André Téchiné change de sujet (vestimentaire/thématique).

Par exemple. Le héros porte un uniforme: Téchiné parle de la guerre. Le héros porte un slip: Téchiné parle de la sexualité. C’est à la fois très simple et très complexe.

 Ce film est vraiment bien, on dirait un puzzle.

INFLUENCES

Comme il y a des sentiments et des pauvres, on dirait: JEAN RENOIR.

Comme il y a des jolis décors, on dirait: MAXIMUM OPHÜLS

Il y a beaucoup de trucs qui se ressemblent. […]

Mais quand même, c’est un film de: ANDRÉ TÉCHINÉ.

Il filme des gens dans différentes configurations: vivants/décédés. C’est très bien dans les deux cas.

Nous racontons encore un peu le film: à un moment, « Paul » rencontre une femme moche, alors il accepte d’être moche aussi parce qu’il se dit qu’il ne sera donc pas le seul à se faire taper à l’école.

Après, il y a un bébé qui naît: il n’est pas moche (les actrices jouent bien). Donc c’est important. Mais c’est compliqué quand même. Ah là là…

En gros, c’est un film d’amour. Il y a un acteur bien, comme dans un autre film que nous mentionnons actuellement de façon tacite. Les personnages changent de costumes et les changements de costumes symbolisent leurs changements de personnalités. C’est surprenant.

SH

PS: Cette critique est de nous. Likez notre page : https://www.facebook.com/saddamhusserl/?ref=br_rs

 

 

Rénial (Edito #8)

AVT_Stephane-Delorme_1642

Aymé Jacquet? Comment savoir?

 Qu’est-ce que ça veut dire, RÉNIAL? Rien, répondront les fdp de la mode de chez Positif et ce keuf de Jean-Marc Lalanne. Sauf que c’est un mot qui a du sens (le mot « sens » signifie: « qui veut dire un truc« ).

En effet, « Rénial » est tout simplement le mot « Génial » prononcé avec l’accent de Lluis Buñuel. C’est quand même pas difficile. Mais les jeunes sont paresseux de nos jours. Ils ne s’intéressent à rien, il faut tout leur dire, il faut leur prémâcher l’intelligence et leur régurgiter dans le bec pour la modique somme de 5,90€ en attendant qu’ils passent leurs UE début janvier après s’être démanché l’annulaire à force de fréquenter des MILF.

Rénial, c’est pourtant le mot qui nous vient à la bouche devant ET HOP C’EST L’HEURE DU TEST [un test de personnalité, NDLR]

Êtes-vous plutôt GAME OF THRONES OU BUGS BUNNY ?

1.Quand vous sortez dans la rue, vous abordez les gens pour leur parler

A/De nains

B/De nains

Réponse A. Vous êtes fan de Twin Peaks

Réponse B. Ne faites pas les malins

FIN DU TEST, REPRISE DE L’EDITO

Dans le film de Bruno Dumont accidentellement intitulé COIN COIN, l’épopée cannoise de ce petit film nous avait laissés pantois, pas d’autre mot. Pas d’autre mot, vraiment ? Mais si: le mot « rénial ». Nous avions prononcé le mot « rénial » à plusieurs reprises:

-En regardant le film, de façon murmurée, tournés vers notre voisine de derrière, les doigts crispés sur nos paupières inférieures

-En sprintant définitivement hors du film à la 41e minute

-Dans les toilettes, les yeux tournés vers le mur carrelé

-Sur le bitume, harcelés par un journaliste de LCP

-Dans la voiture de l’hôpital, où des infirmiers nous battaient à coup de pelle

 Quand vint le moment d’écrire, le mot « rénial » continuait d’affluer à nos lèvres comme une bave de qualité. Dans ces cas-là, à saddamhusserl.hop, on a une solution, un « truc » critique qu’on vous glisse en sous-main comme un petit pavé de chèvre tombé d’un McWrap rue Cadet: si le mot s’impose à nous… nous l’écrivons.

 Constatant que vous n’avez rien de mieux à faire que de lire ce texte, nous nous permettons de l’étayer d’exemples supplémentaires.

 Nous avons vu TWIN PEAKS, de David Lynch: rénial. Coin coin, de Bruno Dumont: rénial. Nous avons vu un troisième film dont nous avons oublié le titre, et nous l’avons également trouvé rénial. Rénial.

 Il s’agit donc d’un mot utile dont nous sommes très fiers. Donnez-nous de l’argent et nous vous écrirons la définition d’un autre mot dans un édito à venir, ou bien, moyennant menaces, nous adjoindrons un CD-Rom à notre glacis sur lequel une vidéo de quelqu’un de peu célèbre (Vincent Malausa? Richard Gere? JOWDAY??) jouera de l’ocarina volontairement mal.

Au revoir tant pis

SH

P.S.Et puis likez notre page, c’est quand même pas croyable d’avoir à vous le rappeler à chaque fois BORDEL* https://www.facebook.com/saddamhusserl/

*pardon

Promo rentrée: petit glossaire de la critique

Coucou,

De nos jours, les spectateurs lisent de plus en plus de critiques pour s’orienter dans un choix toujours plus riche d’œuvres à caractère distractif et éviter ainsi un mauvais placement financier -voire un déficit budgétaire – en ces temps de crise. Malheureusement, ils ne comprennent généralement rien à ce qu’ils lisent, pour cause de méconnaissance des termes techniques utilisés par les écrivains de (en) cinéma. Pour la rentrée, et en partenariat avec Acadomia by Larousse, saddamhusserl.flut vous propose donc un petit glossaire à emporter partout (cf mode d’emploi).

Magnifique: rien

Très: rien

Enormément: rien

Splendide: rien

Long: rien

Absolu: rien

Eternité: rien

Briller: être

Mode d’emploi: confronté à un texte critique, à l’aide des caractères composant le mot inconnu, identifiez l’entrée correspondant de n.v.otre glossaire ci-présent pour obtenir une traduction instantanée. Notez qu’il peut exister quelques variations entre le mot cherché et le mot du glossaire (police, encre, taille…)

Exercice pratique: traduction d’une critique

Forts de notre glossaire, voici une critique (intégralité ici) parue récemment accompagnée de sa traduction.

Texte d’origine: « En contrepoint, au ­moment même où il s’accepte sa solitude est ­absolue. Elle brille dans le plan-­séquence final, un très long travel­ling, où il marche d’un pas alerte dans le ­soleil d’une rue de Bastia. Magnifique avancée qui ressemble à un instant d’éternité. »

Traduction: « En contrepoint, au moment même où il s’accepte sa solitude est. Elle est dans le plan-séquence final, un travelling, où il marche d’un pas alerte dans le soleil d’une rue de Bastia. Avancée qui ressemble à un instant. »

 

Merci et à bientôt!

JCF

P.S.: A tout moment, vous pouvez suggérer des mots que vous ne comprenez pas et que nous nous ferons un plaisir de traduire pour vous. Pour cela, cliquez sur « j’aime » et attendez d’autres instructions: https://www.facebook.com/saddamhusserl/