petit calinouss
N’ayant pas l’habitude de parler d’auteurs aussi importants/puissants dans le milieu du cinéma, nous adopterons momentanément un style plus relâché/moins léché.
Le film ci-joint s’intitule « Nos années folles » (ci-après « le titre »).
Résumé du récit auquel s’attendre : un homme ne souhaitant pas décéder entretient de multiples relations sexuelles. On dirait un vieux film. C’est surprenant.
Critique.
Le cadre de ce film est la première guerre mondiale. C’est déplaisant. On ne sait pas trop si ça fait du bruit ou pas tellement c’est déplaisant. C’est vraiment, vraiment déplaisant. Le héros s’appelle: « Paul ». Il est d’accord avec les assertions précédentes.
Ne souhaitant pas décéder, il fuit. Il rejoint sa partenaire: son prénom est: « Louise ». Leur appartement est trop petit. C’est déplaisant aussi, quoique moins que la guerre. Soudain il se déguise en femme, c’est rigolo. C’est sûrement sa partenaire qui en a l’idée mais ce fait n’est pas confirmé par le scénario, nous ne faisons donc qu’en formuler l’hypothèse importante.
Paul a des sentiments mitigés vis-à-vis de sa nouvelle situation vestimentaire. Mais il préfère continuer de ne pas décéder, donc il reste déguisé en femme. Il trouve agréable de ne pas décéder. Il décide donc de s’appeler: « Suzanne ». Son hétérosexualité n’étant pas trop forte, il trouve cela agréable également. Son taux d’hétérosexualité diminue peu à peu au fil du scénario.
Nous continuons de raconter le film.
La guerre mondiale se termine en 1918 (armistice le 11 novembre à 20h30). « Paul » choisit de conserver sa situation vestimentaire. Son taux d’hétérosexualité est devenu minimal. Nous sommes très surpris : il agrémente ses rapports sexuels de transactions financières à son avantage. Il trouve cela agréable. Sa femme trouve cela agréable également.
Nous finissons de raconter le film avant de procéder à sa critique: l’Etat français ne lui en veut pas de ne pas avoir souhaité décéder. Le protagoniste déjà multiplement mentionné au fil de cet article joue donc dans un spectacle.
Est-ce que c’est n’importe quoi ? Oui. Pourtant, c’est historique. Donc ce n’est pas grave. André Téchiné fait un film. On dirait que ce n’est pas un documentaire. Donc il est difficile de savoir si c’est plutôt historique ou plutôt n’importe quoi. Nous passons au paragraphe suivant.
André Téchiné est incompréhensible, mais nous trouvons cela agréable. C’est un cinéaste complexe qui parle de plusieurs sujets différents. La preuve: le héros du film porte plusieurs habits différents. A chaque habit, André Téchiné change de sujet (vestimentaire/thématique).
Par exemple. Le héros porte un uniforme: Téchiné parle de la guerre. Le héros porte un slip: Téchiné parle de la sexualité. C’est à la fois très simple et très complexe.
Ce film est vraiment bien, on dirait un puzzle.
INFLUENCES
Comme il y a des sentiments et des pauvres, on dirait: JEAN RENOIR.
Comme il y a des jolis décors, on dirait: MAXIMUM OPHÜLS
Il y a beaucoup de trucs qui se ressemblent. […]
Mais quand même, c’est un film de: ANDRÉ TÉCHINÉ.
Il filme des gens dans différentes configurations: vivants/décédés. C’est très bien dans les deux cas.
Nous racontons encore un peu le film: à un moment, « Paul » rencontre une femme moche, alors il accepte d’être moche aussi parce qu’il se dit qu’il ne sera donc pas le seul à se faire taper à l’école.
Après, il y a un bébé qui naît: il n’est pas moche (les actrices jouent bien). Donc c’est important. Mais c’est compliqué quand même. Ah là là…
En gros, c’est un film d’amour. Il y a un acteur bien, comme dans un autre film que nous mentionnons actuellement de façon tacite. Les personnages changent de costumes et les changements de costumes symbolisent leurs changements de personnalités. C’est surprenant.
SH
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