Cannes 70: un très beau palmarès représentatif du chiffre « 70 »

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nous avions tout faux :-S

 Le Festival de Cannes est le festival de toutes les surprises, mais il aura parfaitement répondu ce soir à nos attentes: nous avons été balayés dans les airs comme autant de petites poussières sur le linoléum d’un homme seul, et projetés dans la poubelle du bonheur et de l’autosatisfaction. Retour sur un palmarès qui n’incite guère à mutiler des coléoptères.

 1. Palme d’Or: 120 BATTEMENTS PAR MINUTES. Avec un titre pareil, Ruben Ostlund ne pouvait que remporter la plus haute distinction militaire qui soit. Son film, chronique des années Act’Up (1970? 1990? 2000? Comment savoir?) est un immense message d’espoir adressés aux plus pauvres et aux démunis, et prouve que n’importe qui peut réussir dans la vie s’il le veut vraiment. Un film à diffuser le plus largement possible. (Nous ne l’avons pas vu).

2. Prix du meilleur scénario: deux personnes différentes. Très bonne idée, pour citer notre confrère Mehdi Omaïs de Konbini.fr, car cela fait moins de jaloux, et la jalousie est un vilain défaut.

3. Prix du meilleur sexe féminin: Diane Kruger. Son nom, associé depuis longtemps à la plus grande réserve d’animaux sauvages d’Afrique de Suisse, sera désormais associé pour les siècles à venir à l’organe caractéristique du canard dont nous avons fait notre emblème. Un joli clin d’œil à cette cyber-classe populaire que représentent les cyber-journalistes tels que nous.

4. Prix du meilleur sexe masculin: Joaquin Phoenix. A la demande du principal intéressé, nous n’avons pas souhaité y accorder d’intérêt. (L’acteur a en effet demandé à Mélanie Thierry* (*le prénom a été modifié) de ne pas ébruiter sa victoire.)

5. Prix du meilleur sexe désuet: Nicole Kidman. Encore un beau message d’espoir aux enfants.

6. Prix du meilleur jury: le jury de Cannes 1992, dont Susan Sarandon était l’oncle par alliance.

7. Prix de l’incompréhension maximale: Pourquoi

8. Prix du bon moment: Ouija (le film) (hors-hors-compétition)

9. Prix du pain: 8€

10. Palme Cow: Pedro Almodovar est sourd

11. Palme sympa: coucou

12. 

13.

14. De quoi parlions-nous ?

15.

16. Non mais sérieux

17. ?

18. Tant pis

19. Au revoir messieurs/dames

SH

P.S. Toutes nos excuses pour cette amnésie de fin d’article, événements assez rare en journalisme du ici aux quintaux de MDMA 😉 consommés à la plage de la villa Schweppes en compagnie de nos confrères d’Elle. N’en likez pas moins notre page pour bénéficier d’articles à venir dont nous n’oublierons pas la teneure avant la fin (phénomène exceptionnel dû à une pratique de sexting en cours). Et bonne fête à toutes les mères, sauf une: la mère Michel, qui est, comme le veut la tradition, quelqu’un d’irresponsable.

Le Redoutable, Jeannette: deux « coming of age story » EPOUSTOUFLANTES

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« Hiiiiign! » 😉

Il est 12h24: l’heure où le Festival bat le plus son plein (il le bat en effet énormément, par opposition à 7h31, où il le bat peu).

Retours rapides sur quelques émotions très très fortes vécues dans cette petite bourgade de Loire-Atlantique que les aficionados les plus étranges appellent « Tours » alors qu’il s’agit toujours de Cannes on n’a pas changé de festival entre temps lol:

  1. LE REDOUTABLE. Biopic signé Michel Hanazavifiufs etc, autour d’un Mexicain nommé « Jean-Luc Godard » et incarné par le fils légitime de Philippe Garrel. Tout coïncidence avec le réalisateur de « Une femme est une femme » est bien entendu non-fortuite, puisque ledit chantre de la sexualité tranquille n’est autre que le Mexicain du titre. La réalisation au cordeau étonnera plus d’un indigène d’Amazonie ayant vécu coupé de la civilisation moderne pendant toute son existence.
  2. JEANNETTE, comme LE REDOUTABLE, raconte comment un réalisateur suisse se déguise en femme pour mieux faire passer son amour des chansons de Barbara sous la forme d’une chronique des années Act-Up. On se réservera le droit de préférer la version de Luc Besson dudit passage obligé de tout réalisateur pubard qui se respecte, mais Bruno Dumont emporte la mise en un DAB flamboyant accroché au mur d’une auberg(in)e (il nous a semblé voir le logo « CIC » au milieu des flammes).

 Moins convaincant, mais tout aussi existants/excitants, le film de Noah Baumbach (« The Meyerowitz stories ») se penchait sur l’une des obsessions des festivals méditerranéens – l’acte de swinguer – tandis que Michael Haneke, l’autre Michel de la compétition, faisait preuve d’une insolence sans borne pour aucune raison particulière avec « Happy end », adaptation d’un procédé scénaristique consistant à conclure une oeuvre de type art sur autre chose qu’un morceau de violon joué par un fou.

 On a surtout aimé la « queue » qui aura précédé la pénétration dans l’amphithéâtre (« de Pussy »??!) et qui aura permis à un nombre extrême de nos confrères.oeurs de blaguer online (« La QUEUE » pour « PÉNÉTRER ») ^^ (NSFW).

Mais aujourd’hui, c’est Shabbat, nous restons donc paisiblement à l’intérieur de notre appartement situé dans une Twingo garée dans l’un des orifices de l’organisateur du festival, et écoutons ce qui se dit autour avant de vous le retranscrire.

« ????????????????????? »

(il semblerait que l’individu sus-mentionné soit actuellement en train de s’étonner quant à la présence d’un véhicule dans sa proximité maximale)

SH

P.S.: Pour plus d’écoutes des coulisses, likez notre page et servez-vous un petit jus https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts 

Okja: Babe 3, jambon overload

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une belle métaphore politique

 Bonjour, ou peut-être bonsoir qui sait? Nous sommes toujours à Cannes, et continuons de manquer de respect au peuple en parlant d’un festival que la majorité d’entre lui n’a pas les moyens de fréquenter: le festival de « Cannes ».

Aujourd’hui, force est de discuter d’un film que nous avons vu : Okja, de l’est-asiatique Bong Joon-Ho.

 Dans ce film carnivore, une fillette prend en amitié un animal, dont on sait depuis BABE: LE COCHON QUI VOULAIT PECHO DES FEMMES ET VOTER POUTOU qu’ils n’ont pas le droit de monter le tapis rouge en dépit du temps qu’ils occupent à l’écran.

 On ne s’étonnera donc pas de ne pas voir l’espèce de truie dégueulasse* (*l’adjectif a été modifié pour des raisons de sécurité) incarnant un Big Mac (le mot est faible) de pixels dans le dernier BJH ne PAS défiler ce soir devant Will Forgeron (humour complexe), Jessica Chaste 2 (humour simple) et 佩德罗·阿尔莫多瓦尔 (pas d’humour).

 En revanche, ce dont on peut s’étonner, c’est le ton moralisateur à peine dissimulé d’un film qui se mêle de ce qui ne le regarde pas : ce qui se passe dans la tête d’un animal à l’instant où un petit objet s’y glisse.

 Premièrement, c’est une question à laquelle le cinéma de BJH nous avait habitué, et qui ne nous intéresse guère.

 Troisièmement, ce n’est pas intéressant, puisque ce qui se passe dans la tête d’un animal à l’instant où un petit objet s’y glisse est évident: c’est un petit objet, éventuellement assorti du mot « aïe » ou « hey », selon la représentation que l’on se fera, en fonction des cultures, des vocables non-phonémiques et non-populaires.

 Deuxièmement, le film est absolument bouleversant en ce qu’il replace au cœur de la nature le rôle de l’enfant comme médiateur politique et en même temps mediator apolitique, permettant au spectateur de se sentir à la fois concerné (point de vue politique, numéro quatre) et totalement trankilou (point de vue de la truie, numéro onze) dans ce déferlement virtuose de bonté graveleuse.

 Si votre numéro est le quatre ou le onze, invitez donc vos proches et vos ennemis à liker notre page: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

 Nous consommons à l’instant de la drogue gratuite, trouvée dans un petit pot. A demain!

SH

Le rébus Calmoss® du jour!

Bonjour, bienvenue sur notre newsletter. Et voici le rébus du jour! Invitez 200 amis à liker notre page si vous trouvez, et si vous ne trouvez pas, invitez l’intégralité de vos amis + l’intégralité des amis sur et hors Facebook de quatre personnes de votre famille à liker notre page (si pas de Facebook: merci d’aider à la création d’un compte).

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Le rébus du jour est (facile):

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Alors alors?

Si vous avez trouvé, dites-le nous dans les comments!

Indice (pour le débutants) (si pas débutant: merci de ne pas lire l’indice!): il n’y a pas de piège… 😉

A bientôt,

SH

P.S.: Vu « Wonderstruck » ce matin de Todd HAYNES. Vraiment un bon film. Merci de nous accréditer pour l’année prochaine

Cannes, épisode 101: les fantômes d’Arnaud de Splechin

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concours gratuit

 Ah là là CANNES… Dans un tweet publié ce matin, nous promettions de ne pas parler du Festival, en dépit du fait que nous nous trouvions sur place. Notre objectif était clair : nous faire les représentants de la majeure partie du peuple français, qui n’assistera pas au Festival, et, modus conclusi, n’en parlera pas. Nous aurions été cette voix populaire surgie, tel un légume d’un tas de fumier, des orgasmes urbains occasionnés par la cinéphilie locale.

 Force est, désolés, de revenir sur ce beau projet démocratique (mais n’est-ce pas là le destin de tout projet démocratique que d’être revenu dessus?). Après quelques secondes de réflexion, après avoir envoyé le tweet, nous avons constaté que nous risquions de ne pas être réinvités l’année prochaine si nous n’écrivions pas sur les films, et, remarquant à voix très haute que nous étions effectivement physiquement présents sur place, nous avons conclu qu’il valait mieux mettre à profit ladite présence physique au moyen de textes verbaux et lisibles.

Nous voici donc contraints et forcés de revenir, à notre dam de taille non-négligeable, sur notre promesse. Mais 😀 😀 :D!!! C’est pour parler du plus grand cinéaste encore en activité aujourd’hui: ARNAUD DE SPLECHIN (prononcé: « D’Espli-Tchin »).  Et COCORICO… Il est Français, comme Bernanos.

Verdict? C’est pas mal… Pas mal du tout!

A partir de là, une question s’impose : de quel film parlons-nous?

Réponse: des Fantômes d’Israël.

On a beaucoup aimé le jeu des actrices, en particulier CHARLOTTE GAINSBOURG (prononcé « Garlotte Armspit ») et MARION COTILLARD (prononcé « Mirion Cotillard », « Mirliton Cotillard » ou encore « Myrmidon Cotillard » – le « a » et le « r » étant anti-muets, c’est-à-dire prononcés comme les consonnes de note choix – on salue au passage les origines aborigènes de l’actrice).

La réalisation est nickel, et va très bien avec le service de sécurité et les palpations multiples réalisées par des soldats de l’opération Barkhane au Mali durant toute la durée de la projection.

Message personnel: quelqu’un sait où se situe la Villa Inrocks cette année? MP merci!!

SH

P.S.: Pendant Cannes, nous devenons QUOTIDIENS. Personne d’autre ne fait cela. Pourquoi donc ne pas liker notre page pour nous faire part de votre étonnement?  https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

Emmanuel Macron, premier cinéaste de France

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pooo, polo popopoooo, poooo…….. (air connu)

Qui est le premier cinéaste de France? Si vous vous posez cette question, c’est que vous êtes du type merdouillard qui ne lit pas les titres jusqu’au bout avant de cliquer. C’est dommage pour vous et nous espérons que vous allez cesser la lecture de cet article sur le champ et aller réfléchir à votre place dans l’existence, qui peut être nulle compte tenu de ce que suggère une attitude pareille. Mais soyons agréables.

Bonjour! Il n’aura échappé à personne, si ce n’est deux ou trois personnes lourdement handicapées/décédées, que la France a élu son président le plus noble depuis Clovis: EMMANUEL MACRON. Ce jeune homme beau et relativement glabre a déjà fait l’acquisition de la Cinémathèque française au moyen d’une pipette: il est, reste et devient par là même le premier cinéaste de France.

Mais qu’est-ce qu’un cinéaste? Ne barguignons pas sur la poudre de porlipoty: c’est quelqu’un qui se croit important parce que ses ami.e.s aimeraient bénéficier eux aussi de subventions du CPANEGR pour tourner des films qu’ils estimeraient meilleurs que ceux qui existent déjà malheureusement.

Or Emmanuel Macron, en tournant le dos à 40 siècles de mitterrandisme au moyen d’un cul plutôt gros pour son âge, se projette manu morandini sur le devant de la scène exfoliante, comme la peau d’un adolescent mignon s’enfle malheureusement à l’époque où il a le plus besoin d’être rassuré que la qualité de son derme: le 6 juin 1944, à trois heures du matin.

Insisterons-nous outre-nazi? Plutôt non: à l’heure où les Gothard, Pharrel et autre Pouffy hésitent encore à se reconvertir dans la résurrection physique, nous avançons les sourcils de quelques centimètres à l’avant de notre visage grâce à un chirurgien esthétique bon marché de Brasilia: oui, à l’évidence, ding.

SH

P.S. Nous avons récemment consommé de la cocaïne et des joints. Pour en savoir plus sur notre vie personnelle, liker notre page: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?ref=ts&fref=ts