« Les gens auront oublié Pokémon GO avant Daech », prédit Leslie Bourgoin, jeune chanteuse des années 2000 et heureuse maman du petit RIPOLIN
Oui, Pokémon GO est la quintessence du Septième Art. Nous sommes comme cela, oui. Nous répondons aussitôt aux questions que vous ne vous posiez pas, mais que nous vous avons posé, et dont vous espériiez que nous y répondrions à votre place, ayant formulé nous même cette interrogation qui, jusqu’à présent, vous avait peu (ou prou) effleuré l’esprit.
Oui, Pokémon GO (pour Global Operationing) est la quintessence d’un art qui, depuis sa conception (le 8 juillet 1754, dans l’esprit du comte Charles Drummer De la Folly) consiste à attraper les petits monstres des détails de la réalité. Que ces petits monstres prennent la forme des mimiques de Francis Huster, des tétons de Marlene Dietrich, de Pikachu, de Républonde, des rugissement de Rintintin, de Mélanie Laurent, ou de Picobulles, importe en fait assez peu: l’acte est le même.
Que l’outil qui permet de capturer ces petits monstres d’esthétisme forcené soit une caméra Super-8, Super-16, Super-32, Super-428, une Nintendo-64, un Clafoutis-216 ou un Rumzald-« éç(è’ importe de même assez peu: l’acte est le même. La recette de ce « bonheur »*? [*guillemets non-ironiques] Un petit monstre, un artiste qui s’ignore (est-il bête? Peut-être. Cela compte-t-il? Avez-vous déjà vu un film de DW Griffith ou de Robert de Niro? Alors vous savez bien que non! 😉 ), un monde tout entier à explorer, la lorgnette en avant tel un sexe (clito ou testicule, esthète, choisis ton antenne! – de fourmi), pour palper le monde spirituel et matériel tel qu’il se présente à nous chaque jour, chaque minute, chaque seconde, en un mot: chaque INSTANT.
En 1492, Jean de la Fontaine découvre Haïti et le baptise « île de sa Sainte-Mère la Vierge ». En 1582, Jean de Gutemberg rebaptise cette île « l’imprimerie » et y dépose de multiples offrandes (bonbons, coloriages).
En 2016, Jean s’appelle NINTENDO et dépose, dans nos yeux béats, l’arme ultime de l’évanescence de la pensée intellectuelle terrestre: elle s’appelle Pokémon GO (pour Genetic Obeladdy), mais elle aurait tout aussi bien pu s’appeler Pauline, Flikott, Vernande, Ronolda… Ce n’est pas ça qui compte. Ça, c’est l’apparence… Ce qui compte, c’est la profondeur (la deepness, pour citer Ernesto de Fuqua dans son très bon must-seller Les démons de l’hacienda de Monaco). Or cette profondeur, c’est la quête de sens, qui aboutit enfin: dans le cul-de-sac de l’ère du slip-ou-caleçon généralisé. (mais dans le bon sens du terme).
Que nenni!!
SH
P.S.Nos élucubrations toutes plus multiples les unes que les autres se trouvent peut-être à la suite d’un clic sur ce lien/lieu/lien/lieu/lien: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts