Elle: Huppert masse Verhoeven

 » Basic Instinct » Thriller de sexe jusqu’à la fin, et avec un traitement de raideur de la nuque. Le courage des Gaulois , ni dégaina l’épée, qui est appelé un homme, désire un palmier.

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Michelle portait chat en latex et la porte de sa fenêtre d’alto à moitié ouverte. Elle est une société de jeu vidéo gère les affaires de la brutale et intransigeante Michel Isabelle Huppert (un grand honneur). Sombre …… Bien amusant Anna violé particulièrement courageux, Anna, son partenaire et un ami (Anne Consigny) d’avoir un contact, pas son mari, va avoir du plaisir fun.

Son amour

La première question: Quelle est la réponse? Tout d’abord, Michel ne dit rien de ses parents. Line? Le problème est le problème? Nous allons voir. La deuxième question est la suivante: qui est violent?

En fait, le film est concerné, bien sûr, cela ne résout pas le problème – il est facile à deviner. Non, ceci est la raison pour laquelle nous avons créé un équilibre entre la violence et les patients, tel que rapporté, l’apparition de la sédition, la nature de la relation entre l’effet de la douleur. Pics de bonheur Michelle (violents) pour leurs rêves et profiter d’un spectacle, il a risqué sa vie à jouer.

Ceci est une question de passion. Ou fantasmes sexuels impossibles, les criminels violents, y compris la possibilité de les rencontrer, (et cela est de cacher plus le secret du film), pour une raison quelconque , deux vies. Ecstasy, et est prêt à recevoir une mauvaise impulsion, et le droit.

Relations sexuelles avec elle

Vrai: cela ne réduit pas la violence, la violence sexuelle, mais l’animal ne peut pas être décrit comme un deux. Non, il est un dispositif, appelé aussi une rencontre avec toutes les femmes rêvent d’être violées selon privé. Au lieu de cela, les fondamentaux universels Singularity deux extrêmes de l’égalité des sexes, le sexe est décrit dans l’arrière-plan, ou le manque de libido masculine. Pas ce genre de libido.

Ceci est un grand scènes, Huppert, cachés derrière la fenêtre, heureux, calme veut jouer à l’air libre. Un événement simple, il est clair, et souvent comme le film de protagoniste, un homme, mais une femme à peine. Dans tous les cas, la maison du film dans le canal de distribution commerciale normale. comme un heureux, mais que le processus de Peeping homme. Mais le sexe ne sont pas standard.

Son grand

En outre, le réalisateur hollandais Paul Verhoeven Remarquez comment la grande bourgeoisie peut comprendre le mystère de la fusillade en France pour la première fois. Philip Djian Oh …… même si les nouveaux changements. En particulier, le public français pour son image, et sélectionner directement le célèbre acteur français. Luòlǎnglāfēitè luòlǎnglāfēitè (le gendre idéal des films, surnois) Consigny Anne Consigny – (fille), sur les ondes de diffusion (la dernière ligne de ce magnifique film), mais il ne par chance, l’image ne peut pas se tromper.

Ce génie peu Verhoeven. moralisme reste, les yeux cruels et bienveillants, intérêt presque obsessionnel, mais il est dangereux et au cinéma pour voir ce film.

Starship Troopers, Robocop, Criminalité, etc., il est difficile de résoudre le i code d’identification (Thriller: Ce n’est pas la première fois, Verhoeven et son travail dans les films d’Hollywood, la guerre les films de guerre, SF, adultère … ..).

Des valeurs bourgeoises morales et des cinémas, et des emplois tel dédain grand spectacle Elle, ce serait formidable, mais si une telle connaissance, le paradoxe ici.

JCF

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Le démon constitué de néons, de BHV (Cannes 69)

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picsou et magazine, enfin réunis

Quel plaisir de voir la troupe s’échirper autour d’un des plus grands objets concaves qui nous aient été offert d’habiter des yeux au long cours de ce 69e festival de la position sexuelle: Le Démon Constitué de Néons (The Neon Demon, en suisse), dernier film de PMA, est une véritable bifle assénée par l’un des plus grands créateur de vide que notre siècle encore balbutiant n’ait jamais formulé(es).

Au XVIIIe siècle, une enfant-mite, incarnée avec décence par Elle Fanning (She Entraindeventiler en français) se découvre un don pour la beauté physique. Tirant parti de cet état de fait, elle décide d’engager un réalisateur du nom de NRA pour la faire tourner dans des films, à l’instar d’un petit hamster dans une boule lâchée sur une piste de bobsleigh.

Or bobsleigh il y a, et pas des moindres: la scène de chute libre dans un verre de pastis, filmée au ralenti par un IPR au sommet de son pilou, a provoqué les cris de joie – et d’effroi – de plus d’un journaliste qui tentait alors de quitter la salle au moyen d’une bicyclette.

Et pourquoi donc? Faut-il s’indigner des déverbalisations effectuées par les anti-pervenches que sont Janusz Pattenborough et Klaxon Williams, compositeurs mutiques et rolixes de la bande-annonce et non-moins-originale de cet objet sobre? La réponse est à se mettre: quand à Cannes, plus de 18% des impétrants se nomment Nicoletta, on enfile sa doudoune et on se blottit sous le sable en attendant une lapidation qui arrivera peut-être (n’ […] jamais).

En attendant, nous commandons un hélico-über afin de stipuler au chauffeur que nous n’avons pas les moyens de nous le permettre, tout en imitant Robert de Niro qui s’imite lui-même, dans un cercle à l’infini. Le film de Verhoeven s’achève sous nos yeux au moment où nous écrivons ses lignes, il serait temps à présent de faire mine d’y avoir prêté attention!

SH

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Cannes #2016, n°69: Peshmerga/Divines: qui l’emporte?

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Système d’aération Pontiac

Dix-huit siècles de feta accumulés ne sauraient dire le millième de ce que nous avons ressenti en nous extrayant physiquement, de façon noblement quadrupède, de la projection de Divines, de Rodrigo-Garcia Nicole-Stallone; mais de façon équivalente, un sprint autour de la Terre effectué en moins de quatorze siècles ne saurait à sa manière pas plus exprimer le quadruplième de ce que nous avons exprimé vocalement au sortir régalad (les petits bonbons) de la projection de Peshmerga de David Douillet, aka NHL.

Peshmerga, à ne pas confondre avec les combattants kurdes du Sud de l’Antarctique du Nord, ne désigne pas plus un dessert confectionné à base de fruits à pulpe et de sirop que l’expression « éruption regrettable d’acné intra-nasale »: il s’agit en effet pour NHL, proche parent de notre frère et sœur Xavier Dolan, de parler de lui tout en parlant du monde qui l’entoure. Ici, c’est une guerre civile qui sert de prétexte à l’établissement d’un autoportrait tout-public grâce auquel sa femme Xavier Dombasle et son fils Vidal-Nacquet acquéreront une connaissance plus puissante de leur géniteur in-vitrail.

Hégémonie? Oui et non, tant le hip-hop, qui s’est toujours construit autour de lui-même, échappe aux mains du filmeur, du filmé et du spectateur, à qui ne reste véritablement qu’à machônner la suissesse des propos proposés. Les fans ne manqueront pas de s’y reconnaître, les autres resteront sur le perron d’une oeuvre qui aurait gagné à agrandir son champ sémantique (l’intégralité des mots prononcés appartiennent de près ou de loin au champ lexical du pronom « le la les duquel desquelles holà »).

Quant à Divines, c’est à sa manière un film contre la guerre, mais le mot « clito » y revient à neuf reprises, moins pour désigner l’organe auditif du sexe humain que pour qualifier à la manière d’un philosophe (moins Dolan que Legolas, du coup, le lutin) la finesse d’un monde qui nous brûle les lèvres, mais cette fois plus à la manière d’une lampe-torche tenue à l’envers entre les dents d’un spéléologue rigolo mais inutile: l’extraction anacréontique d’une femme au sein d’un milieu rétractile (société, sociétal, hum hum).

Qui a le droit*?

SH

PS. Oh là là

*de faire ça

Cannes #31: notre podcast écrit

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à ne pas confondre avec son reboot PAULINA, de Santiago MITRE

-Bonjour, bonsoir, ou bon après-midi, qui sait? Aujourd’hui nous nous adressons à vous à l’oral.

-Oui bonjour, effectivement, nous sommes sept, Bertrand, Pauline, Ricardo, Smilodon, Julieta, Cagette, Enfoiré

-Oui, effectivement, je suis très d’accord avec vous, d’ailleurs Julieta est aussi le nom d’un film visionné aujourd’hui et dont Julieta va nous parler, justement

-Oui, tout à fait, je suis entièrement d’accord avec vous, après bon, ce n’est pas un très bon film.

-J’étais présent à l’occupation de la cinémathèque par les CRS en 1492, est-ce que vous voulez un récit politisé?

-Ah non

-Oui

-Non

-Nous allions parler de Julieta.

-Non

-Si

-Haha 😦

-Oui, c’est un vrai film, je dirais, entièrement tourné avec du cinéma (acteurs, musique, mise en scène au cordeau…)

-Un mot sur Sabrina Seyvecou?

-Oui, éventuellement. Son film, « Un trou quelque chose », frôle avec le beurre mais ressemble vraiment plus à une fleur.

-Un film arythmique, donc?

-Non, je dirais juste que c’est un bon petit film, parfait pour un dimanche neigeux, pâteux, spongieux peut-être

-Merci beaucoup, nous vous disons mardi, et à bientôt!

-Mardi

-Mardi!

-Mardi

-Mardi

-Mardi…

-Mardi…

-Mardi

-Au revoir

Personal Shopper, d’Olivier Assayas, n’est pas très réussi.

-?

SH

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Mieux que Cannes: Dailymotion (attention: vidéo choquante)

Lassés par tant d’art, nos avons fait le choix ce matin de rester à l’appartement et de cuver notre whisky-pulco sur notre sac de couchage, tout en surfant le W.E.B. Au gré de fortes lectures d’agrément confortant notre végétarianisme de convenance, constatant à moultes reprises qu’un journal populaire soi-disant de gauche dénonçait à présent les conditions de décès des petits bébètes (comme si le Muppet Show ne s’était pas terminé il y a sept ans) dans les « abattoirs » (un bien grand mot!), nous vous proposons d’esquiver massivement l’évocation des nombreux navets dont se sera nourrie cette énième édition du festival français le moins mignard, et de regarder cette vidéo qui elle aussi, à sa manière humble et discrète (tout le monde ne peut pas en dire autant sur la Croisette, qu’on devrait rebaptiser le Boulevard tant il y passe de monde), dénonce les conditions de décès des acteur-trices-teur(e)-e-s-es les plus ignor-e-eés-de la compétition: les poissons rouges.

Attention, l’émotion peut choquer

http://www.dailymotion.com/video/x7ucr3_le-bocal-terrible-destin-du-poisson_animals

Chandrakirty,

SH

Facebook oui oui: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

Cannes 69, édition érotique: opinions sur des films

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« dans les yeux… j’ai dit dans les yeux!! » semblent-ils nous dire.

Voilà, semblable à un avion, cette 69e édition du 1er Festival de Cannes bat son plein: les films sont relativement étranges, mais qui sommes-nous pour juger de l’étrangeté d’une oeuvre? A une heure sombre de la politique égyptienne aussi bien que française, la réprobation n’a pas bonne presse: les films se doivent d’être à la fois les reflets légers d’une société en état d’inquiétude, et les remontants illégaux d’un contingent de pince-sans-rire éthnologues et fruités. Retour en neuf pas sur les plus récentes gifles que nous aura infligé ce bel art que nous ne nommerons pas, faute d’en avoir l’intention.

1.TONI ERDMANN de MAREN ADE.

Ce portrait d’une femme est à la fois le portrait d’un homme et le portrait d’un buffle, en filigrane. La salle se bidonne, ravale ses larmes, applaudit inopinément: l’angoisse est à son comble, et ce trublion de genre pourrait bien obtenir une récompense tacite que cela ne nous étonnerait guère.

2.MA LOUTE de BRUNO DUMONT

Subtil western un peu pompeux et en même temps délibéré. On vous en reparlera un jour précédent (article déjà publié, potentiellement).

3.KEN LOACH de I,DANIEL BLAKE

L’Irlandais fou frappe encore avec une nouvelle chronique sternbergienne tout droit inspirée des derniers kabukis publiées aux Presses Universitaires de France. On en sort tout humides, d’avoir tant sué à force de chercher la sortie de secours en imitant le canard.

4.RESTER VERTICAL de ALAIN GUIRAUDIE

Une fable sur les vertus de la station debout à l’heure du mouvement Nuit Debout, il fallait oser: l’un des auteurs les plus décapants du PAF, tel qu’on en avait pas vu depuis Christophe Dechavanne, s’empare du sujet et adapte bus de CRI & pompes à vélo importées par des mules sous forme dantesque et sodomiste. Quatre étoiles direct, jeté droit dans les yeux d’un réalisateur en devenir: Enrico.

5.THE HAND CHEN WOOK de JOHN MAIDEN

Film chinois incompréhensibiliste, entièrement tourné dans une langue étrangère dans le but de donner à l’effet couleur local une puissance inégalée qui n’intéresse plus personne depuis l’avènement de la géopolitique.

6.SIERANEVADA de CRISTI POUIU

Ce titre doté d’une faute d’orthographe est une ode à la libération des mœurs aussi bien que des morues: un inspecteur nommé JOJO, muni d’un sidekick qui n’est autre qu’un lapin rencontre dans une ruelle abandonnée de Mongolie un jeune enfant dont les yeux ont le don de ne rien voir si on le tape. Alors qu’il critique vertement le néo-libéralisme d’un Poutine, Pouiou le piou-piou (comme l’appelle sa maman, interview à venir) se détourne de son sujet pour filmer un labrador assis sur le sexisme générationnel inhérent à sa condition de glam.

SH

On ne sait jamais ce qu’on écrit (Cannes « 69 »)

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un tintin raté

 

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Ce n’est pas forcément facile à avouer. Et pourtant, impossible à nier: dans ces pages, on n’a pas la moindre idée de ce qu’on écrit. Les raisons sont multiples (flemme, ignorance, cheval) et uniques (problème(s), souci, ambigüité). Mais le résultat, c’est qu’il est souvent compliqué de se faire comprendre. Ca ne nous empêche pas (bien au contraire) d’être très fiers de nos textes (parenthèse). Exemple: notre blague sur OODY ALLEN et le viol a été mal comprise. Premièrement, ce n’est pas nous qui l’avons écrite, et encore moins nous qui l’avons prononcée. Pas de deuxièmement pour l’instant.

A vrai dire, ce n’est généralement pas un problème: personne ne lisant nos textes, aucun risque d’être mal interprété. Mais pendant Cannes, nos lecteurs se multiplient comme des verrues (2 lecteurs pour la seule journée d’hier!!!) Mais il nous faut foncer tête baissée dans la mêlée, sans peur, sans trembler. C’est d’abord ça, la critique. Voici donc sans plus attendre le résumé de nos aventures cannoises.

Tambouille #1

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15h19

Saddam: – C’est bon, tu as réussi à t’installer dans ta chambre?

Jean-Cool: – Quelle chambre? Je croyais que je dormais dans la tienne!

S: – mais tu m’avais dit que tu avais un oncle à Cannes??? Je comptais sur toi, moi!

J-C: – oh non! Je t’avais dit ça pour être recruté au départ, et j’ai oublié de te dire que c’était faux!

S: – ben bravo, on est tous les deux à la rue du coup X-( T’as vu des films au moins?

J-C: – Ben j’arrive toujours pas à trouver les files qu’il faut je pense, j’arrête pas de me faire recaler… j’ai fini par trouver un cinéma à “Nice” (6h20 de marche quand même!!), et j’ai vu Batman vs Superman. On pourrait peut-être faire une interview?

S: – De qui?

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J-C: – J’ai froid 😥

Une daube

Enfin vu le film Ma Loute. On regrette vraiment l’époque où Lucchini était marrant et jouait dans des films comme Les Visiteurs ou Les Ch’tis. Ce film n’est pas marrant, il est bizarre.

ALERTE: NOTRE CHRONIQUEUSE FRIDA VON PUTH A LA GASTRO LOOL XD

Un film moyen

Vu le film Batman vs Superman. Pas mal, mais dommage que ça manque de personnages (des seconds rôles sympas, comme un ami gros ou un prof de base-ball noir). Sinon super surprise. Merci.

Tambouille #2

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Jean-Cool: – Y en a marre! J’ai encore pas réussi à entrer à la soirée du film #Grave!

Saddam: – Tu avais un carton?

J-C: – Comment ça? J’avais ma valise ce matin mais j’ai dû la jeter pour pouvoir aller à mon casier du festival (il n’y avait rien dans mon casier). D’ailleurs je n’ai plus mes affaires maintenant 😥

S: – Mais tu avais un carton d’invitation pour la soirée?

J-C: – Hein?? C’est-à-dire? Un carton avec des accréditations dedans?

S: – Oui voilà je crois que c’est un truc comme ça, c’est obligé pour aller dans les soirées…

J-C: – Merde! Bon ben demain j’essaierai d’en récupérer un.

S: – Si tu en as un tu me le donnes par contre.

J-C: – D’accord, merci!

* Pour des raisons de compréhension, tous les noms ont été conservés, mis à part le nom “Jocari” remplacé par le nom “Tambouille”.

A SUIVRE………..

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Bienvenue dans la Cannes’fé Society? ;) Réponse: oui

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un Vronsky résolument moderne

Alors comme ça cette édition du Festival du Festivalier International s’arroge cette année le sigle « 69 ». Un beau chiffre, érotique en diable (c’est une position sexuelle très prisée chez les paraplégiques), inventé en 1717 par les Romains pour la célébration du centenaire du nombre 63. Rien d’érotique pourtant dans notre venue ici, et venons-en aux faits.

Au sortir de la salle Debussy ce matin les mines étaient patibulaires et couvertes de moucherons engluées dans des filets de larmes séchées: le dernier Woody Allen n’aurait pas convaincu et l’on a entendu ici et là, aux casiers et dans les douches, qu’il s’agissait « littéralement d’une purge », l’auteur de cette invective ayant précisé qu’il employait le terme littéralement littéralement (et il avait effectivement l’air un peu sale, d’autant qu’il était venu en robe, mais nous sommes venus critiquer des films, pas des standards d’hygiène).

D’autre auront affirmé avoir eu l’impression qu’on les « gavait comme des oies » à l’aide d’un « jazz mou de funérarium joué avec la bite », pour ensuite « se faire manger le foie par Yoko Tsuno déguisée en nazi ».

Très bien, c’est l’opinion de chacun et nous devons la respecter, car tous les goût et les couleurs, y compris les goûts et les couleurs, sont dans les goûts et les couleurs.

Avançons toutefois notre opinion plus précieuse que les autres: si l’on fait abstraction de l’individu « Woody Allen », si l’on fait abstraction de tous les films qu’il a réalisés jusqu’à présent depuis 1907, et si l’on fait abstraction de l’existence même de la projection de ce matin et de toutes celles qui suivront jusqu’à la fin des temps, alors Café Society est un film réussi. Or rien ne nous oblige à ne pas faire abstraction de ces éléments, puisque nous sommes des journalistes bénévoles.

Outre un montage très joli et peu mutin, le film intitulé « Café Society », comme sus-mentionné, est le film d’ouverture parfait pour un festival tel que le « 69e festival de Cannes ». En effet, nous nous sommes beaucoup identifiés à ce héros joué par Jesse Eisenberg: va-t-il pécho ou non? Si oui, comment? Car c’est bien la question à laquelle chaque film se doit de répondre, quel que soit son sujet; et Woody Allen a le cœur (et l’ouvrage) de s’atteler frontalement à la (po)tâche.

Et il fallait bien un génie du calembour de sa trempe pour oser nommer « Stern » (« étoile » en danois) un personnage de Juif chargé de gérer des « stars » (« étoile » en yiddish). Quand on aperçoit la quantité de couleur jaune à l’image (69% du film est jaune, un choix semble-t-il délibéré du tour opérateur Darius Wolinski), on se dit qu’un tel retournement de situation, piquant et roboratif, signe bien là l’un des sommets de ce festival à peine mort-né.

Bien-sûr, on aurait plutôt vu THE ROCK (Dwayne Johnson) dans le rôle du cerf incarné par Jesse Eisenberg, peu à l’aise dans ce rôle, mais il faut faire avec ce qu’on a pour être content, et Kirsten Stewart, quant à elle, est vraiment physiquement remarquable, comme le souligne à sept reprises un scénario ciselé au fil à couper le beurre (on pense souvent à cette nouvelle de Charles Bukowski, inspiré de la nouvelle de Charles Dickens elle-même intitulée « Ant-Man », dans laquelle un homme rétrécit jusqu’à une taille insérable dans le but inavoué de servir de gode à une inconnue).

Enfin, qui plus que quelqu’un que personne n’a jamais surnommé NINI pouvait représenter de façon aussi vive un débat que notre végétarianisme de convenance nous fait aujourd’hui éclater à portée d’yeux: la nourriture occupe une place plus que centrale dans cet opus à charge.

Les gentils mangent des fruits (=bien), les méchants mangent de la viande (=mal), peu avant d’aller mettre le feu à de la fourrure (=bien), ce qui fait d’eux des méchants un peu gentils (et en effet, ce sont des meurtriers, mais ils aiment rendre service).

Une telle aménité idéologique nous amène tout naturellement à pardonner au nonagénaire futé ses incartades misophiles (nombreux plans des seins des actrices, de leurs fesses, perçus comme des objets désirables plus que comme des dirigeants politiques; représentants LGBT sous-représentés en dehors des scènes de saxophone).

Nous conclurons cette première critique, écrite sous le joug de la fougue, par des citations du film que nous avons recopiées sur le visage de notre voisin, qui dormait:

« Half bored, half fascinated » (cette réplique désigne notre état d’esprit dans un festival tel que Cannes, Verdun ou Exxon-Valdez)

« Life is a comedy written by a sadistic writer », ce qui n’est pas vrai, dans la mesure où la comédie est une comédie, mais la vie est la vie, pas une comédie (Woody Allen perd un peu la vue).

A bientôt et n’oubliez pas de pécho en mangeant du blé

SH

PS.Si vous pouviez liker notre page en mangeant des chips aux algues aussi merci https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

Le Croisic > La Croisette > Platon

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un lynchage politique inacceptable

Nous y voilà: un an est passé, et le moins non-célèbre de tous les rassemblements à la gloire de la bipédie reprend sa course effrénée: demain, Jacques Martin reviendra des morts moyennant un petit lifting (« from the grave »!) pour présenter la cérémonie d’ouverture des 93e Grammy Awards Internationaux de France.

Le voyage s’est bien passé: arrivés avec un jour d’avance (à moins d’être effectivement partis à l’heure et à la date à laquelle nous étions censés partir, ce qui nous paraîtrait quand même assez étonnant, vu la ponctualité à laquelle la SNCF² nous a habitués) nous nous sommes aussitôt rendus dans notre appartement, un multiplexe jaune et bariolé occupé par quatre occupants des Inrocks, sept du Monde, neuf de Libé, et onze de Bulot Mag, les amateurs de gastéropodes ayant décidé cette année de mettre le paquet sur la couverture du festival de tapis le plus célèbre du monde.

En ce qui nous concerne, nous célébrerons ce soir, et cela va sans dire, en pompe moyenne, la 27e heure de notre végétarianisme de style. Cela n’est pas facile, mais nous tiendrons bon: ayant mangé un buisson sur le chemin de la gare, nous nous sommes arrêtés un instant pour reprendre nos esprits – un tour sur la page Facebook de Louis Garrel n’aura pas manqué de nous rappeler que nul n’est tenu de manger des buissons, quel que soit son choix dans la vie.

Demain c’est MA LOUTE, de Brunal* Dumont; que nous attendons tant son PETIT QUINQUIN, épopée consacrée à un enfant peu reluisant, nous avait effrayés dès 2010, au moment de l’annonce du projet. Sa saga consacrée aux surnoms, dans la grande lignée d’un Santiago Mitre ou d’une Beyoncé, s’annonce plutôt cavalière, avec la présence, en bas à droite de l’affiche, de Valéria Bruno-Tedesco*.

Peut-être formulerons-nous prochainement une opinion écrite au sujet d’un film? Qui vivra (et cliquera sur le lien de notre article) verra.

En attendant, nos gélules de boudin nous attendent, ainsi que la diffusion de L’Inconnu du Lac sur France 6, beau film sur l’inconnu, la natation, et la topographie.

SH

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*les astériques signalent les noms qui ont été mis au singulier par souci de cohérence syntaxique

Cannes Année Zéro (French cannes-cannes)

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attention aux fakes (source: thierry mugler)

Nous tremblotons à l’idée d’embarquer dans moins de 60h à bord d’un TGV non-Thalys qui devrait nous conduire aux portes de l’ivresse, sur le paillasson du pécho, le seuil du rail (sous-entendu: de train) offert par un SR de Marianne, le petit marche-pied du nichon tranquille et glabre: CANNES (sous-entendu: le festival de). Ce dernier commence demain (ou après-demain, qui sait?) et, une fois étant coutume, nous y retournons pour la seconde.

Accrédités de mauve imberbe, nous devrions nous soumettre en moyenne à une attente de 7/8 minutes par seconde et ce, uniquement pour le film de Xavier Dolan, les autres devant être en accès libre, si nos souvenirs sont bons (mais ils peuvent ne pas l’être). Nous ne live-twitterons rien, fidèles à la tradition taoïste.

Nos attentes? En dehors de participer à la soirée du Dardenne, qui en théorie ne s’est pas terminée depuis 2008, et à la matinale du Rithy Panh, nous souhaiterions aimer le Pablo LORRAIN, censé nous caresser dans le poil (dur) de nos convictions politiques. Difficile en effet d’attendre d’un jury présidé par Sophie Marceau seins nus et George Lucas en sweat-shirt autre chose qu’un panel d’auteurs récompensés tous plus satisfaits les uns que les autres.

Larsu n’est pas trupette, nous avons fait le vœu de devenir végétariens, afin d’être dans le mouv’ et d’épouser une tendance qui, à n’en point douter (c’est-à-dire non), fera de nous des festivaliers plus cool, plus stylax, plus boy-girl-friendly, et surtout moins France que cis*, ce qui ne devrait pas déplaire à la flopée flippante de féministo-féminades que nous souhaiterions, par la présente, approcher en toute sympathie.

Au menu de ce demain donc, du taboulé nature, des yaourts grecs et un long trajet en TGV, de préférence aux côtés de quelqu’un de non-violent, voire de socialement intégré (pas un abstentionniste ok merci).

Et nous vous donnerons ultérieurement rendez-vous matin et soir, pour des critiques culinaires, certes, mais aussi frangipanes et militantes, en direct différé du plus beau festival du monde: Acapulco (le spring-break), véritable mini-Mostra de Venise, mais sur la côte adriatique.

SH