#Cannes2020 : nos critiques au fil des jours (et des spliffs)

fehofoh

Golshifteh Farahani : « Comme Anna Karénine, j’ai été critiquée… »

Cette année, c’est un festival de Cannes un peu spécial puisque nous sommes les seuls journalistes accrédités autorisés à assister aux projections, dans un amphithéâtre Debussy relativement vide (complètement). L’absence de possibilité de serrer du monde en soirée a découragé la plupart de nos confrères.sœurs, mais la rédac’ ayant eu son quota de baise en 2007, elle se permet de se concentrer sur l’autre dimension du plus grand festival du monde : les films programmés dans les salles de cinéma d’une Canne surnommée « La Boca ». 

[Avertissement : nos critiques ayant été écrites à l’arrache après une consommation d’alcool relativement excessive, merci de faire preuve d’indulgence pour les fautes d’orthographe]

 

1. BIG DICK ENERGY, de Woody Allen (3/5)

Résumé :  Dwayne Johnson incarne un professeur d’allemand dans un patelin en suisse qui décide d’envahir la Malaisie pour arrondir ses fins de mois. Il se retrouve très vite dans une cellule à Kuala Lumpur et se plaint de ses dysfonctionnements érectiles.

Intelligence de l’oeuvre : Woody Allen n’est plus ce qu’il était. On a l’impression qu’il est un peu gêné par la polémique autour de ses choix sexuels. Il sera probablement décédé dans les 20/30 ans qui viennent.

 

2. BIG, de Xavier Dolan (3/5)

Résumé : Nicolas, un jeune ouvrier à Biarritz, devient homosexuel après avoir inséré deux pièces dans une machine de foire. Il joue du piano avec ses pieds.

Intelligence de l’oeuvre : Qu’une salade frisée ait atterri sur scène pendant la scène où Nicolas danse un swing sur « Les derniers sont les premiers » de Céline Dion en dit peut-être plus long que toute phrase articulée que nous pourrions perdre notre temps à écrire : d’ailleurs, après enquête il apparaît que la salade a été lancée… par nous-mêmes ! (nous étions seul.e.s dans la salle)

 

3. BENEDETTA, de Paul Verhoeven (3/5)

Résumé : Valérie truc (nom de l’actrice à googler merci), célèbre pour avoir présenté Fan2 sur la 5, poursuit sa carrière d’actrice blonde dans ce remake de Showgirls qui ne dit pas son nom. La scène se passe en Palestine, au zéroième siècle après Jésus-Christ (=pendant Jésus-Christ en fait!) et décrit ce qui se passait quand une crucifixion avait lieu (c’était la fête mais personne ne le dit !)

Intelligence de l’oeuvre : Seul Paul Verhoeven pouvait avoir le courage de raconter ce qu’il se passa vraiment le vendredi 8 avril 33 à 9h15 sans se fier aveuglément au bla-bla raconté dans la BIBLE ! L’ambiance était plutôt laid-back. Et oui

 

à suivre

SH

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