Notre top-10 des personnages cons
déso pas déso
De nos jours, être con n’est plus un défaut, comme à l’époque de nos aïeux.les: c’est le gage d’une liberté acquise de longue lutte vis-à-vis de soi et d’une société oppressive qui impose l’intelligence à des milliards d’individus qui ne l’ont pas demandée. Preuve en est : les cons – à ne pas confondre avec les fdp – envahissent nos timelines, nos réseaux sociaux, nos écrans de télévision, nos rencontres sportives, nos élections présidentielles – et, ce n’est pas une surprise, nos films (Hugo Cabret, Gangsterdam, Moi, Moche et Méchant 2, Le Concours…).
Mais la connerie est loin d’être un phénomène récent! Retour bénévole sur dix personnages patrimoniaux qui étaient cons bien longtemps avant que ce soit à la mode.
- Pinocchio (Pinocchio). Cet abruti se fait exploiter comme un gland par toute une myriade de pédophiles, à la Mowgli, et s’imagine que sa structure moléculaire peut être altérée au point de passer de la matière « bois » à la matière « chair d’enfant », via le toucher d’une femme désirable. Ok, n’importe quoi, lol! Faut arrêter avec Code Lisa: tout le monde sait depuis 2002 qu’il s’agissait d’une fiction.
- Jack Dawson (Titanic). Est-il nécessaire de rappeler que ce con se laisse mourir pour quelqu’un qu’il vient de rencontrer (et qui avait probablement de nombreux défauts qu’il ne tenait qu’à lui de découvrir en ne décédant pas)? Un teckel regrettable aurait pensé à nager la brasse en cercle pour maintenir sa température corporelle au-dessus de 8.
- Fonzie (Happy Days). Cet enfoiré passe son temps à s’amuser. Et les diplômes dans tout ça?
- Eliott (E.T.). Ce mioche con devient copain avec une créature potentiellement dangereuse au lieu de la signaler à la SPA. L’index érectile et le visage scatoïde de l’animal ne lui mettent même pas la puce à l’oreille! C’est pas possible d’être aussi con.
- Agnès Varda (The Expendables 2). Non-créditée au générique, la réalisatrice française n’apparaît que pour une chose: se fouler le genou hors-champ. Et les patins à roulette, c’est pour les chameaux? Ah là là.
- Peter Cappaldi (Doctor Who). Énorme teubé: au lieu d’investir dans un cabinet digne de ce nom, ce médecin généraliste anonyme s’entête à rester nomade, tel un renne. Pourquoi? L’avenir appartient aux simples d’esprits, car le royaume des cieux leur appartient: leurs voies sont donc parallèles.
- Zack (Mulholland Drive). Cette brune plantureuse passe le film à chercher sa collection de Boule&Bill au fond de son sac à main alors qu’il est évident qu’il n’y a pas la place et que ladite collection est probablement rangée sur une étagère quelconque dans un lieu plus spacieux.
- Frankie Ocean (Ocean’s Eleven). Coucou le gros malin qui s’imagine qu’il va résoudre la dette en volant de l’argent à des casinos au lieu de se présenter en tête de liste d’extrême-gauche aux législatives dans un pays peuplé.
- Dingo (Dingo & Max). Avec tout l’intérêt que nous portons au film – l’un des plus beaux films d’animation des années 90 – force est de constater que le protagoniste est vraiment con, de A à Z.
- Forrest Gump (Forrest Gump). Un top-10 des personnages cons serait-il complet sans celui qui a ouvert la voie à tous les abrutis qui constituent aujourd’hui 200% de l’humanité? Succès débile, séduction immédiate, le jeune homme a servi de modèle à tous les Edgar Morin et autres Mickey Rourke des années 2010’s.
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Bonne fin d’après-midi,
SH
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