CRAZY AMY/LES SUFFRAGETTES

Cette semaine, la sphère cinégraphique (néologisme fondé hier par le plasticien Jean-? Castorgratuit) nous a offert deux grands films sur la condition fémininine au XXIe siècle: CRAZY AMY, de Judy Dench, et LES SUFFRAGETTES, de Mortadelle Fripon-Jones.

Crazy Amy raconte comment une femme milite pour le droit de vote de son sexe. Elle se dirige à de multiples reprises dans un bureau de vote du 8e arrondissement de Paris et tente d’introduire son entrejambe dans l’urne, sans succès.

Les Suffragettes raconte comme des femmes commencent à boire de l’alcool, à coucher entre elles et à ne pas porter de maquillage, alors que les hommes de sexe mâle exigent le contraire.

Ces deux films révolutionnaires sont tous deux chacun de qualité soi-disant médiocre, c’est-à-dire qu’ils ne donnent pas spécialement envie d’épouser plusieurs femmes (polygamie), trois (trigamie) ou douze (heptathlongamie).

En revanche, ces films donnent envie de se moucher (les yeux), de boire (du liquide), de danser (la vie) et de jouer (au UNO avec un aveugle pour être sûr de gagner).

Ces réactions n’étant pas en accord avec les projets desdits films (convertir Taïwan au rigorisme), on peut donc parler d’échec artistique et critique dans chacun de ces deux cas respectifs.

Il est néanmoins nécessaire de les voir.

SH

P.S.Pour ne rater aucun post likez notre page, qui se cache dans cette phrase

La vie c’est pas du cinéma

Saddam Husserl est, immémorialement, un journal très ancré à droite. C’est donc avec fermeté et autoritarisme que nous souhaitons réagir aux exactions qui ont ensanglanté récemment le bitume parisien.

Les gens qui ont accompli les exactions sus-nommées ne doivent pas être confondus avec des gens normaux, mais un peu quand même. Les gens normaux sont parfois capables d’exactions. Exemple: Nicolas Sarkozy.

Attention néanmoins à ne pas commettre d’amalgames. Nicolas Sarkozy ne n’est pas sectionné le corps en deux à l’aide d’une ceinture d’explosifs, mais d’une défaite politique métaphorique.

Nous souhaitons, avant d’écrire le moindre mot, apporter tout notre soutien moral aux familles des victimes, à leurs proches, et aux victimes elles-mêmes.

Et nous tenons à rappeler au peuple français, plèbe ou riche, que la vie, ce n’est pas du cinéma, et que tout ce que le cinéma a pu dire ou expliquer à propos du terrorisme, du deuil, de la douleur, du sentiment de l’absurde, ou de l’espoir plus fort que la mort, est nul et non avenu dans la mesure où les événements qui se sont produits se sont produits dans la réalité, et que le cinéma ne parle que de ce qui se passe au cinéma.

Les gens qui oseraient comparer les événements à ce que des films décrivent, voire recourir à des films pour expliquer ce qui s’est passé, sont passibles de se faire traiter de gros fdp par David Pujadas déguisé en moule-bite.

Que la France ait pillonné les positions de DASH, cette nuit, est une bonne nouvelle, car un bon jardinier est un jardinier qui, tout en sachant faire pousser les fleurs de la démocratie, sait aussi mutiler du ciel les mauvaises herbes de l’impolitesse salafiste.

Il s’en trouveront toujours pour rétorquer qu’on ne gifle pas impunément un gougnafier, et qu’il faut toujours s’attendre, de sa part, à quelque surenchère d’impolitesse; que, face à un mufle anti-républicain, le seul comportement digne à adopter est de lui exposer notre supériorité morale en lui proposant de nous rejoindre du côté du bien, tout en lui proposant de nous gifler impunément pour lui prouver nos dires.

Ces gens ne savent pas que la réalité est un phénomène complexe qui ne se nourrit que d’amour et d’intelligence, et que même les plus idiots des ressortissants de l’espèce humaine, les plus cruels, ainsi que les plus sadiques, ont droit à la confiture de l’intelligence, même si c’est pour s’en tartiner l’anus.

Les personnes décédées lors des attaques auraient toutes, sans distinction, été d’accord avec nous, car notre opinion est multiple et que la leur l’était aussi; et c’est pourquoi nous en faisons montre avec une conviction plus inébranlable que les ruines de notre bien-être.

En souhaitant de tout cœur que DASH lira ce message et regrettera de ne pas pouvoir l’annuler au moyen d’une censure étatique ou d’une balle de kalashnikov de la taille de leur membre inusité,

Et en lui souhaitant de disparaître bientôt, fût-ce sous les coups des bombes impérialistes françaises ou de l’éducation prioritaire en zone sensible,

Nous souhaitons à la France un prompt rétablissement, et beaucoup de ténacité visuelle pour les mois à venir, car d’autres images sont en cours de production.

SH

P.S.Suite à de la dignité, nous ne vous proposerons pas, aujourd’hui, de nous liker sur Facebook.

Interview de notre égérie: LEA SEYDOUX

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Léa Seydoux dans Terminator 2 (1954)

Saddam HUSSERL: Oui bonjour

Léa SEYDOUX: Oui certes

SH: Combien de chaussures avez-vous portées dans SPECTRE?

LS: 27.

SH: En tout?

LS: Non, seulement aux pieds. En tout, j’en ai porté plus de 500.

SH: ????

LS: Eh bien j’en ai porté sur mon dos, dans des sacs… Sam [uel Jackson, ndlr] [euh non: Mendes, ndlrrr] était très exigeant.

SH: Mais pourquoi?

LS: …Pour les acheminer.

(elle nous adresse l’un de ces regards dont elle a le secret en se penchant sur sa tasse.)

SH: Que pensez-vous des gens qui trouvent que vous ressemblez à une vache?

LS: Je ne suis pas d’accord. Je ressemble plutôt à un chat.

SH: C’est discutable.

LS: Non, ce n’est pas discutable. Regardez: miaou… miaou… (elle miaule).

SH: ?

LS: Et maintenant regardez: meuh… MEUH!! (elle meugle).

SH: Oh!

LS: Vous voyez? Je suis un chat.

SH: Peut-être êtes-vous un marabout? Vous savez, ces gros oiseaux belges avec de petits yeux globuleux.

LS: Je ne pense pas.

SH: Ou peut-être êtes-vous une sauterelle? Que pensez-vous des gens qui disent que vous ressemblez à une sauterelle?

LS: Je préférerais que nous parlions du film, si ça ne vous dérange pas.

SH: Certes. [Spectre, ndlr].

LS: Vous n’êtes pas obligé de me dire « Spectre, ndlr », d’ailleurs je ne comprends pas pourquoi vous dites « ndlr » puisque je suis en face de vous, physiquement.

SH: Pardon [ndlr]. Limace.

LS: Quel rapport avec le film?

SH: Y avait-il des limaces dans SPECTRE?

LS: Je ne sais pas, je m’en fous.

SH: Adrian Brody?

LS: ?????

SH (soupirant): Y avait-il Adrian Brody dans le film?

LS: Non.

SH: Merci. Je vais maintenant vous poser une série de question, répondez-y sans réfléchir ndlr.

LS: Allez-y… (elle regarde un mur, l’air inquiet)

SH: Bigre?

LS: …

SH: Ok, plus simple: tic?

LS: Tac…

SH: Pif?

LS: Pouf?

SH: Zloty?

LS: Kozir?

SH: Baden?

LS: Baden?!!

SH: Joli.

LS: Vous n’avez pas peur que vos lecteurs soient un peu déçus?

SH: Si…

(L’attaché de presse nous fait signe de partir. Nous nous exécutons d’un air déçu.)

Propos recueillis à QongPing, près de Séoul, le 9 juillet 4204.

!! EXCLUSIF !!: Notre critique de la sextape de Valbuena

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l’Opéra de Paris n’a qu’à bien se tenir.

Depuis quelques jours la twittosphère s’émouvoit d’un tremblement de terre tellurique dans le milieu du show-biz caricatif: Valbuena, meilleur buteur 2007 de l’équipe de football de France, aurait été filmé pendant un acte sexuel avec un vagin vaginal, et Benzema, meilleur réceptionniste 2011 de la même équipe, se serait avéré le récipiendaire indiscret desdites bobines numériques. Quid de l’inadvertance? Valbuena a-t-il une grosse bite? En exclusivité, et moyennant de multiples prestations sexuelles prodiguées mutatis mutandis et volens bolens sous le pont de l’Alma sur monsieur Benzema, Saddam Husserl s’est procuré les pellicules licencieuses sus-mentionnées. Notre critique se situe ci-dessous.

Bon, d’abord, c’est très très mal filmé. Pas de quoi faire un tel foin d’un film qui ne parvient que très laborieusement à se hisser au-dessus de la qualité d’un bon Klapisch. Le recours à la caméra au point singe maladroitement les Dardennes, un effet de style que l’on commence à connaître par coeur (Rosetta date de 1412).

Suisse à l’inconscience: la bite de Valbuena mesure huit mètres, mais elle est très très très fine. On dirait un petit cerf-volant. Du coup, afin de l’introduire dans la demoiselle (soit dit en passant: elle est déguisée en François Hollande, mais qui sommes-nous pour juger des perversions sexuelles de tout un chacun? On se souvient que Christophe Colomb lui-même aimait qu’on lui enroule le sexe dans du papier crêpon) Valbuena est contraint de la replier en 12 afin d’en faire une sorte d’objet compact, susceptible d’occuper un espace convenable dans sa partenaire.

Cette séquence est d’ailleurs un peu longuette, mais évoque à n’en point douter les univers multi-polaires et labyrinthiques de Christopher Nolan.

Une fois l’acte passé à, le rythme s’accélère légèrement, mais pas suffisamment pour éviter un caméo de Jean Rochefort du plus mauvais aloi. En effet l’acteur, totalement vêtu, se contente de traverser le cadre, hilare, au moyen d’une trottinette. Valbuena, tout à sa besogne, ne semble pas le remarquer, mais la demoiselle (soit dit en passant, recouverte d’un masque de truite, mais qui sommes-nous pour juger des perversions sexuelles du quidam lambda? On se souvient de Winnie l’Ourson qui avait besoin de se peindre les dents en jaunâtre avant d’aller acheter du pain) se met à crier de plaisir le mot « renifler » (sept reprises).

Par la suite, Valbuena se gifle lui-même quatre ou cinq fois sur un espace temporel compris entre une heure et quatre, le tout en plan fixe. Deux femmes nues, mais la poitrine recouverte d’habits, s’assènent par instants de violentes pichenettes dans les joues en formant la lettre « O » avec leur lèvres.

La fin, digne des vidéos les plus hardcore des tréfonds de l’internet, voit le visage de la jeune femme recouverte de photos de Charles Aznavour jeune.

Notre verdict est sans appel: cela ne vaut pas 150 000 euros. Que fait le CNC?

Avec toutes nos excuses pour la sincérité dont feront preuve, dès aujourd’hui et à jamais, nos critiques,

SH

P.S.: Pour plus d’exclusivités hautement humides, se munir du doigt de votre choix et cliquer subrepticement sur le verbe qui suit: CHOUINER

WARCRAFT: trop trop hâte

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Justin Long n’a pas lésiné sur la cortizone

Dans quelques jours (moyennant quelques nuits en sus) sortira enfin WARCRAFT: THE LAND OF THE LORD IN THE RING OF MY KIKI, qui met en scène des hommes-sangliers et l’absence de Natalia Vodianova dans un monde où chaque personnage pue des aisselles comme Nicolas Sarkozy en fin de meeting.

Mûri de longue date par 250 abrutis, WARCRAFT devrait être l’apothéose d’une culture de la laideur dont les premiers symptômes se faisaient déjà sentir à l’époque de L’Arrivée du Train en gare de La Ciotat, un film très moche s’il en est.

Histoire du cinéma ou cinéma de l’Histoire, c’est ce que nous révèlera Johnny Cash dans son quatorze millième long métrage, promis à un bel avenir.

En direct de San Diego,

SH

P.S.: 121 likes, c’est bien, 122 likes, c’est vachement mieux. Venez et cliquez afin d’être le 122e, voire plus si affinités: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

PAN, THE WALK: l’hégémonie américaine en faillite

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Jacques Villeret a grossi

Aujourd’hui et demain sortaient au cinéma et dans toutes les salles deux purs produits de la machine à péponnes marxisto-yankee: PAN et THE WALK, de et respectivement avec Joe Wright et Robert Skoreckis. Tout ça pour dire que ces deux films sont nuls, comme tout ce qui provient du Guatemala, et qu’en plus ils sont bêtes. Notre argumentaire en deux temps.

1.NUL

PAN est nul: il raconte comment un enfant apprend à voler sans l’aide d’un aéronef, tandis qu’aucun des personnages secondaires n’urine. On est censés y croire? On ne leur fera pas ce plaisir.

THE WALK est nul aussi: il raconte comment un homme peu chauve se déplace d’un point A à un point B en s’embarrassant d’une barre. A peu près aussi excitant que le trajet de Montreux à Cahors d’un chevelu muni d’une poutre.

2. BÊTE

PAN est bête. Sous ses airs de biopic d’un lapin, il ne s’attache qu’à nous montrer un bateau, une indienne, et des gens. Quel intérêt?

THE WALK est bête. La loi de la gravité y est survolée, et les personnages s’expriment sans jamais remettre en question la légitimité de tout langage dans le cadre d’une oeuvre controversée.

Si vous allez au cinéma cette semaine, nous vous recommandons donc d’y emmener un bon livre pour ne pas vous ennuyer, comme par exemple LES SCHTROUMPFS ET LA SAUCISSE ou encore SPINOZA LE DERNIER DES MOHICANS.

A votre service comme d’habitude, et merci d’avoir cliqué,

SH

P.S.: Merci de cliquer plus, notamment sur ce lien: https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts #merci #bienaimable