La scène de baise dans Mektoub my love 2 décryptée !!

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2,08€!! encore moins cher qu’à ALDI

 Il ne viendrait à l’esprit de personne d’un tant soit peu intelligent de considérer Mektoub my love 2 comme autre chose qu’un film enrichissant. Or à http://www.saddamhusserl.com, la rédaction s’est souvent posé la question, tout en se branlant, de savoir si ce film était si enrichissant que cela. La réponse est oui, effectivement. Nous allons la détailler quand même.

 Ayant regardé cette scène avec les bons petits yeux perçants qui sont les nôtres, nous avons constaté qu’elle était, dans sa mise en scène même pour citer Deleuze entre autres, beaucoup plus complexe que Paris Match l’a laissé croire en écrivant qu’il s’agissait d’un film « chaud chaud chaud les bananes ».

 Convoquant nos souvenirs d’analyse filmique à la Fémis (section production), nous vous proposons l’analyse suivante d’une scène tellement intelligente qu’elle ne fait bander personne.

 

1. Dans le premier plan, Ophélie BAU guide la main de son compagnon vers son sexe comme si celui-ci avait besoin d’assistance. Mignon ! Mais que remarque-t-on ? Ses nichons ? Non ! Personne n’y fait attention. On entend la MUSIQUE. C’est un morceau de FAUDEL intitulé Adagio n°12. Il symbolise l’orientalisme de Marguerite Duras entre autres. Or qu’a réalisé Marguerite Duras (avec l’aide précieuse de Jean-Jacques Goldman) ? Des films de uc ! Comme par hasard.

 

2. On voit ensuite la sus-nommée Ophélie BAU tirer les cheveux de son compagnon. Ce n’est pas très gentil ! Elle imagine si tout le monde faisait pareil ? Son compagnon en aurait marre de ne pas pouvoir sortir acheter du pain sans se faire tirer les cheveux. On voit bien ici comme Adellatif Kechiche parvient à signifier l’ambivalence du personnage, à la fois bien élevé et mal élevé.

 

3. COUP DE THÉÂTRE !! Le monsieur derrière Ophélie Bau lui touche la minette puis lèche sa main et la fait lécher à Ophélie, qui bénéficie par là d’un échantillon du parfum de son activité génitale en cours de développement. Bah!! Dégueu!! S’exclameront les fans de Xavier Dolan. Bah oui!! Normal!! Nous exclamons-nous : en effet depuis 2017 TOUT LE MONDE fait la même chose, tout le temps, partout, c’est même devenu gênant dans certaines situations. C’est la mode ! Comme les bottines ! Merci à Abdellatif Kechiche de se faire le portraitiste de toute une époque.

 

4. Ophélie tire ensuite les cheveux du monsieur et appuie sur sa tête comme dans les films de Ken Loach quand les prolétaires se font manger la foufoune. Sauf que là… Ce sont ses côtes que le monsieur est en train de manger ! N’importe quoi !! Lassé de cet acte érotiquement inutile, l’homme repasse à une activité plus classique (cf. wikipédia) dans les secondes qui suivent.

 

5. A ce moment de la scène, trois remarques s’imposent :

  • Ophélie Bau peut être fière de ses organes, quels qu’ils soient, internes ou externes (mais surtout de ses deux mules)
  • Abdellatif filme les placards de fringues comme Orson Welles filmait les plafonds d’entreprises
  • Faudel était meilleur vocaliste qu’Enrico Macias, de loin.

 

6. Mais le plus fort reste à venir puisqu’on découvre qu’un homme typé « oriental » est en train de se rincer l’œil devant son compère en train de « faire des bébés » avec cette femme typée « eurobabe »!!! L’érotisme est à son comble. Ce personnage symbolise, bien sûr, le cinéma… Car tous les réalisateurs sont un petit peu voyeuristes, même les Frères Dardenne quand ils filment un sèche-linge, eh oui.

 

7. Le monsieur met sa main sur la bouche de la dame, très à la mode également. Vraiment un film à regarder en famille, pour les fêtes de Noël ou la Toussaint, de manière à parler, ENFIN, de SEXUALITÉ, et des meilleures pratiques à adopter pour assurer un maximum de descendance à mamie.

 

8. A ce moment-là, le monsieur (appelons-le « Jésus ») est un peu fatigué. Il décide de s’asseoir et de laisser son amie faire le boulot. Elle s’assoit donc sur ses cuisses et se met à rebondir (au public de s’imaginer ce sur quoi elle rebondit… magie du cinéma.)

 

9. Dans un film pornographique, on aurait tout vu. Alors que là, on n’en voit pas plus que dans un film tout publics (Il faut sauver le Soldat Ryan, Fourmiz, Le Chant du Styrène). C’est bien la preuve que cette scène n’a rien à faire sur PornHub. Ils devraient la retirer. Nous allons envoyer une lettre au PDG, Jeff BEZOS.

 

10. Un solo d’accordéon, des nichons… Pas étonnant que les Inrocks aient adoré !

 

11. Lors du passage mentionné dans cette phrase, Abdellatif Kechiche se dit qu’il a mérité son SMIC et se repose sur ses lauriers : la scène se conclut sur un plan du visage d’Ophélie Bau en train de se faire truffer le trilili au monte-charge. Le plan qui suit, sur le petit coquin voyeuriste malheureusement privé de baise et cantonné à l’extérieur du coït, souligne les sentiments du public en les rejoignant : serait-il de bon aloi de se masturber sans plus attendre ? Une giclée de sperme sur un mur blanc ne devrait-elle pas passer inaperçue ? C’est bien sûr ignorer que le sperme est, en réalité, vert fluo (à la rédac en tout cas, mais nous mangeons beaucoup de pommes)

 

12. Le moment où Ophélie Bau soupire comme si elle s’ennuyait est l’un des plus forts du cinéma français depuis mars 2012. Pour savoir pourquoi abonnez-vous à notre service Premium

 

13. Suite à du foutre hors-champ (la chanson de Faudel n’a malheureusment pas eu le temps de s’achever), Ophélie Bau est contente, Jésus lui embrasse le cul et le lui rince abondamment, signifiant par là que les fesses sont les pieds du futur. Nous avons hâte de voir à quoi ressemblera le football féminin dans 30 ans.

Belle journée,

SH

 

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