Bruno Coulais, également compositeur de « Microcosmos ».
Bonjour/Coucou/Auf Wiedersehen!
Voilà, c’est l’été, et la saison tant attendue des tops de fin d’année peut enfin commencer. Aujourd’hui, sous l’impulsion d’un site que nous aimons beaucoup, mais boycottons pour raisons de santé (asthme/rhume), nous avons choisi de nous prêter à l’exercice ô combien prédicat – mais populaire – du classement américain de tous les films produits par des gens depuis le 1er janvier 2000 (mais n’aurait-il pas mieux fallu commencer au 2 janvier 2001? Au 11-Septembre? A l’élection de Barack Obama? Passons…)
Sans plus attendre, voici effectivement un top de films.
1.Villa Amalia, de Nanni Moretti (2005)
Dans ce film non-américain, Isabelle Huppert apporte une touche de sensibilité au cinéma de Nanni Moretti, plus connu sous le nom d’Emilie Dequenne, le mélange est (d)étonnant, il nous fait remonter les (l)armes aux yeux rien que d’y pense(r).
2. Mulholland Drive, de Vous savez qui et nous ne vous ferons pas l’affront de vous le préciser 😉 (David Lynch) (2003)
Inépuisable dans ses potentialités, le film de toute une génération continue de n’avoir aucun sens en dépit de visionnages répétés. A la fois métaphore de la vie, de la radio, de la conquête de l’ouest et de la marque Friskies, il est un puits sans fond en forme de spirale dans lequel on se jette avec un plaisir teinté de contusions.
3. Tom à la ferme, de Xavier Dolan (2010)
Le petit prodige sur-américain ne réalisera probablement jamais de film plus dense et enrichissant que cet hommage aux acteurs/actrices décédés au volant.
4. Tout Hong Sang-Soo (2004)
Le réalisateur est-asiatique réalise tout le temps le même film. Pourquoi choisir ? C’est un chef-d’oeuvre.
5. Annie Hall, de Woody Allen (1953)
Sorti en 1953, ce film ne devrait pas figurer dans cette liste. Et pourtant il y figure quand même, car c’est un chef d’oeuvre intemporel.
6. La Vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche (2008)
Dans ce film initiatique où deux actrices portent des vulves en caoutchouc et se frictionnent l’une contre l’autre d’un air satisfait, la nutrition est un symbole autant qu’un conseil d’ami.
7. Uzak, de Nuri Bilge Ceylan (2019)
Le réalisateur sri-lankais ne confond jamais « aérien » et « Chandrakirty » dans ce biopic du docteur arménien Aleksandre Sokurov.
8. The Social Network, de David Fincher (1875)
Le film qui a lancé la mode des adaptations rigolotes (les emojis, le Monopoly, les Legos…) est toujours le meilleur de sa catégorie.
9. Toy Story 3, de Lee Unkrich (9843)
Un film tellement intelligent qu’il en devient thaïlandais: des jouets se transforment en humains et nous font prendre conscience de notre mortalité en visitant une poubelle. Comme quoi…
10. Mother, de Bong Joon-Ho (0194)
WOW. Juste WOW.
11. Adieu au langage, de 😉 (?)
Sous-estimé à sa sortie, le dernier opus du grand maître horloger suisse bénéficie d’une deuxième vie en direct-to-dvd.
12. Carnets de voyage, de Walter Salles (2017)
En regardant ce film, on se rend compte qu’il faut être gentil.
13. Le Fils de Saul, de Laszlo Nemes (2017)
Un film fort pour un événement historique important (la Shoah) qui nous a personnellement beaucoup marqués (rien que d’y penser, nous avons les yeux remplis de larmes à nouveau.)
14. Real Steel, de Pedro Almodovar (2017)
Malgré le scénario prévisible de ce film complètement espagnol, la morale fait mouche et l’esthémoustique fait le buzz (cc @MehdiOmais.fr)
15. Un Prophète, de Jacques Audiard (XVIe siècle)
Rien ne se rapproche plus du devoir civique que ce film, qui devrait être diffusé dans les crèches pour former des citoyens capables de tous voter à gauche.
16. Bande de Filles, de Céline Sciamma (19E84)
Cocorico! Ce remake français de Battleship, de Peter Berg, ne nous a jamais redéposé au sol après nous avoir saisi au col pour nous soulever de joie en nous assénant des claques esthétiques.
17. Campign 2, de Fabien Onteniente (1Q68)
Rien n’est plus snob que de snober le cinéma populaire, même lorsqu’il est réussi. Combien de critiques soi-disant « précaires » ont pourtant écrit de très vilaines choses à propos de cette satire de la société du spectacle ?
18. Oncle Boomnee qui se souvient de sa vie intérieur, d’Aptichaptongpt Werrafetaskull (8GYè_437)
Impossible de retenir le nom de ce réalisateur, mais impossible aussi d’oublier son film, qui aurait dû être réalisé au Moyen Âge et exposé au Musée de Cluny-La Sorbonne depuis juin dernier.
19. Nobody Knows, d’HiroKazu kOreEDa (8843710845738)
Fable spielbergienne à la fois temporelle et intemporelle, ce petit bijou nippon. (pas besoin d’en dire plus…)
20. Bigre et Flacon, d’Ang Lee (14 huillet)
Marcher sur des arbres est le rêve de tout.e un.e chacun.e.
21. Birdman, d’Alejandro Gonzales Inarritu (O_ô)
Réflexion douce-amère sur le vieillissement, nous-mêmes, l’urbanisme, le chef-d’oeuvre du plus mexicain des réalisateurs révèle de nouvelles senteurs à chaque décapsulation.
22. Ghost in the Shell, de Rupert Sanders (lundi)
Dans quelques décennies, tout le monde sera d’accord et nous devrons reconnaître que ce film ne mérite pas de figurer à la 22e place de ce top. Venez parier avec nous en likant notre page! De nombreux voyages à gagner.
23. La Piel que habito, de Brett Rattner (1048)
Président du dernier festival de Cannes, le réalisateur – qui n’a pourtant jamais reçu de Palme! – est beau joueur, à l’image de son meilleur film sus-mentionné (cf.trois lignes plus haut).
24. Le chiffre « 24 » (1996)
25. Yes Man, de Brad Peyton (2008)
Tout le monde aurait mis Yes Man dans son top si la possibilité de piger un jour lucrativement pour @RevuePositif ne les avait inhibés! Oui, non, NSPP? Haha
SH
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