Les seins d’Alexandra Daddario sont protubérants

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et en plus elle a l’air trop sympa…

Née le 16 mars 1986, Alexandra Daddario a la poitrine qu’elle mérite : c’est-à-dire grande comme ses rêves et ses globes oculaires. Et ce n’est pas Abraham Lincoln qui dirait le contraire, s’il n’était pas décédé prématurément des suites d’une commotion cérébrale provoquée par un morceau de fer intrusif.

Dans True Detective, de Tony Gatlif, elle acceptait, moyennant rétribution esthétique et financière, de prétendre que le public de la série observerait ses seins tout en gardant à l’esprit le fait que leur présence apportait quelque chose à l’intrigue. L’échec est cuisant – comme ses petits tétons : 98% de la population mondiale (c’est-à-dire masculine) a considéré que le visage de Woody Harrelson n’avait pas d’intérêt dans la mesure où il se situait à proximité de seins plus grands que son visage.

Mais la Daddario, véritable Lucia di Lammermoor de l’ère YouPorn, ne tombe sur ses genoux que pour esquinter des lattes de parquet. Difficile de piper mot.

S’ensuit une description rémunérée des glandes mammaires de cet individu sentient de sexe féminin ayant des ambitions et une personnalité intrinsèque, au moyen d’adjectifs empruntés à la belle description déjà publiée dans UGC MAG: sidérales, magistrales, saillantes, rebondissantes, lourdes, nuageuses, majestueuses, sismiques, lascives, lucides, boutonneuses, publicitaires, puissantes, vraies, rouge vif.

La consultation d’un mammophile assermenté s’impose donc, n’en déplaise à sa maman, Patrick Timsit.

SH

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Wonder Woman, un film féministe?!! Non mais allô, y a-t-il quelqu’un à l’appareil?!!

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Ça, une héroïne féministe? Et pourquoi pas Bernard Tapie

 Depuis la sortie de Wonder Woman, les journaux se vendent d’arrache-pied comme des petits pains grâce à un sujet consensuel : la dimension « féministe » de ce film vendu comme tel par des spécialistes marketing issus de chez Nestlé (et comme par hasard du rayon laits maternisés au chamallow – nous y reviendrons).

 Saddamhusserl.com est, depuis la nuit des temps, un media engagé, et c’est donc au nom de notre idéal politique que nous tenons à rejoindre la charia ambiante d’un coup de scalpel jovial, quoique sérieux : Wonder Woman, brûlot féministe ou pamphlet taliban ?

 A la rédaction de Saddamhusserl.com, nous déplorons régulièrement le fait de n’être constitués que d’hommes. Où sont les plumes de femmes ? Pourquoi ne se présentent-elles pas à nous ? Notre média paye mal, voire peu, voire pas du tout, voire réclame de l’argent, mais nous sommes aimables.

Pourtant, nulle femme à l’horizon, ni dans notre pièce, ni à l’intérieur des doigts qui peignent actuellement les fresques lexicales que sont les phrases murielliques que vous lisez bénévolement alors que vous pourriez être en train de vous masturber.

 Pourtant, tout masculin que soit notre organe de slip frontal, il ne saurait influencer notre raisonnement cartésien totalement asexué (Descartes était peut-être un escargot, comme le suggèrent des études récentes). Ainsi, avec tout le respect que nous devons aux femmes et à la communauté LGBTUPR+², nous sommes des hommes qui affirmons que les femmes et les hommes qui considèrent que Wonder Woman est un brûlot féministe sont (trigger warning: gros mot) des connes.

 Pourquoi un tel verbe, malpoli s’il en est ? C’est qu’à un moment donné, il ne faut pas avoir peur de traiter un chat de chat, voire de gros porc s’il a chié dans nos Weetabix. Certaines femmes ont intégré le fait que les hommes devaient les dominer, et c’est pour ça que celles-ci ont pris la décision de voir en Wonder Woman un film féministe, ce qui est la manière ultime de se soumettre à la fellation permanente qu’impose le patriarcat à toutes les formes de vie sur Terre.

 Voici donc la liste des éléments qu’en tant que critiques ayant étudié pour 2000€ le trimestre à la FNMPJ de Bordeaux de 2011 à 2014, nous nous proposons de dresser pour l’édification de la cause de l’égalité Hommes/femmes, qui nous tient plus à cœur qu’à l’intégralité des femmes ayant participé à la création de Wonder Woman.

  1. Regardez bien : la première fois que l’héroïne apparaît, on voit ses seins et elle est nue. Cette manière d’objectiviser la femme est révélatrice de la confection d’un objet comme de la poterie par exemple.
  2. Aucune des femmes du film n’est PDG ou joueur de foot nommé « Ronaldinho ». Comment veut-on que les petites filles comprennent qu’elles peuvent aussi devenir directrice du Décathlon d’Orry-la-Ville si les seuls modèles qu’on leur propose sont des actrices ayant réussi dans la vie ?
  3. La femme est constamment en demande d’aide sociale. Et comme par hasard, qui est-ce qui lui apporte ? Un fou. Ridicule. Cela aurait pu être Rosa Parks, Daria Marx ou Marie-Josée Pérec (directrice du Festival des Arcss)…. ou Christiane Taubira. Ou les pompiers.
  4. Wonder Woman est musclée et porte une jupe. Un peu comme Christine Boutin, non ? Pas besoin de vous faire un dessin : la réalisatrice de ce film est une transfuge à la solde du patriarcat, celui-là même qui pendant des années nous a vendu de l’empowerment masculin sous forme d’hommes qui réussissent dans la vie et nous vend désormais le même empowerment masculin, mais cette fois sous la forme de femmes qui réussissent dans la vie. Être dupe, c’est c’est bête (source: sondage IPSOS). Ne soyons donc pas dupes.
  5. Le personnage, appelé « Diana Prince » (et pourquoi pas « Diana Princess »??? L’hallu) apprend des choses au cours du film, ce qui montre que les femmes doivent apprendre des choses dans la vie. C’est avec ce genre de réflexion que les femmes se retrouvent associées à des systèmes d’oppression comme l’éducation nationale ou le foot féminin. Non aux enfoirés qui puent dans le métro! (message personnel)
  6. Et pourquoi y a-t-il des hommes dans le film? Pourquoi n’y a-t-il pas plus de femmes? Pourquoi les capacitistes sont-ils sous représentés ? Tout le monde est tolérant, sauf les méchants! Manichéisme? Pourquoi la séquence d’introduction, uniquement féminine, ne dure-t-elle pas 4 à 17 minutes de plus? N’est-ce-pas la preuve ultime qu’il ne s’agit pas ici d’un fruit… Mais bien d’un VERRE de jus de fruit?
  7. Et, euh, comment dire? Quelqu’un a remarqué le physique de l’actrice? Elle n’est pas moche! Comment voulez-vous que les petites filles et les petits garçons s’identifient?

 N’hésitez pas à débattre dans les comments car nous vivons encore dans un pays libre jusqu’à ce qu’Emmanuel Macron ne légalise la flagellation arbitraire des passants entre eux dans la rue.

SH

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LES MEILLEURS FILMS DU XXIe siècle (boycott Vodkaster pour raisons de santé asthme/rhume)

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Bruno Coulais, également compositeur de « Microcosmos ».

Bonjour/Coucou/Auf Wiedersehen!

 Voilà, c’est l’été, et la saison tant attendue des tops de fin d’année peut enfin commencer. Aujourd’hui, sous l’impulsion d’un site que nous aimons beaucoup, mais boycottons pour raisons de santé (asthme/rhume), nous avons choisi de nous prêter à l’exercice ô combien prédicat – mais populaire – du classement américain de tous les films produits par des gens depuis le 1er janvier 2000 (mais n’aurait-il pas mieux fallu commencer au 2 janvier 2001? Au 11-Septembre? A l’élection de Barack Obama? Passons…)

 Sans plus attendre, voici effectivement un top de films.

1.Villa Amalia, de Nanni Moretti (2005)

Dans ce film non-américain, Isabelle Huppert apporte une touche de sensibilité au cinéma de Nanni Moretti, plus connu sous le nom d’Emilie Dequenne, le mélange est (d)étonnant, il nous fait remonter les (l)armes aux yeux rien que d’y pense(r).

2. Mulholland Drive, de Vous savez qui et nous ne vous ferons pas l’affront de vous le préciser 😉 (David Lynch) (2003)

 Inépuisable dans ses potentialités, le film de toute une génération continue de n’avoir aucun sens en dépit de visionnages répétés. A la fois métaphore de la vie, de la radio, de la conquête de l’ouest et de la marque Friskies, il est un puits sans fond en forme de spirale dans lequel on se jette avec un plaisir teinté de contusions.

3. Tom à la ferme, de Xavier Dolan (2010)

 Le petit prodige sur-américain ne réalisera probablement jamais de film plus dense et enrichissant que cet hommage aux acteurs/actrices décédés au volant.

4. Tout Hong Sang-Soo (2004)

 Le réalisateur est-asiatique réalise tout le temps le même film. Pourquoi choisir ? C’est un chef-d’oeuvre.

5. Annie Hall, de Woody Allen (1953)

 Sorti en 1953, ce film ne devrait pas figurer dans cette liste. Et pourtant il y figure quand même, car c’est un chef d’oeuvre intemporel.

6. La Vie d’Adèle, d’Abdellatif Kechiche (2008)

 Dans ce film initiatique où deux actrices portent des vulves en caoutchouc et se frictionnent l’une contre l’autre d’un air satisfait, la nutrition est un symbole autant qu’un conseil d’ami.

7. Uzak, de Nuri Bilge Ceylan (2019)

 Le réalisateur sri-lankais ne confond jamais « aérien » et « Chandrakirty » dans ce biopic du docteur arménien Aleksandre Sokurov.

8. The Social Network, de David Fincher (1875)

 Le film qui a lancé la mode des adaptations rigolotes (les emojis, le Monopoly, les Legos…) est toujours le meilleur de sa catégorie.

9. Toy Story 3, de Lee Unkrich (9843)

 Un film tellement intelligent qu’il en devient thaïlandais: des jouets se transforment en humains et nous font prendre conscience de notre mortalité en visitant une poubelle. Comme quoi…

10. Mother, de Bong Joon-Ho (0194)

 WOW. Juste WOW.

11. Adieu au langage, de 😉 (?)

 Sous-estimé à sa sortie, le dernier opus du grand maître horloger suisse bénéficie d’une deuxième vie en direct-to-dvd.

12. Carnets de voyage, de Walter Salles (2017)

 En regardant ce film, on se rend compte qu’il faut être gentil.

13. Le Fils de Saul, de Laszlo Nemes (2017)

 Un film fort pour un événement historique important (la Shoah) qui nous a personnellement beaucoup marqués (rien que d’y penser, nous avons les yeux remplis de larmes à nouveau.)

14. Real Steel, de Pedro Almodovar (2017)

 Malgré le scénario prévisible de ce film complètement espagnol, la morale fait mouche et l’esthémoustique fait le buzz (cc @MehdiOmais.fr)

15.  Un Prophète, de Jacques Audiard (XVIe siècle)

 Rien ne se rapproche plus du devoir civique que ce film, qui devrait être diffusé dans les crèches pour former des citoyens capables de tous voter à gauche.

16. Bande de Filles, de Céline Sciamma (19E84)

  Cocorico! Ce remake français de Battleship, de Peter Berg, ne nous a jamais redéposé au sol après nous avoir saisi au col pour nous soulever de joie en nous assénant des claques esthétiques.

17. Campign 2, de Fabien Onteniente (1Q68)

 Rien n’est plus snob que de snober le cinéma populaire, même lorsqu’il est réussi. Combien de critiques soi-disant « précaires » ont pourtant écrit de très vilaines choses à propos de cette satire de la société du spectacle ?

18. Oncle Boomnee qui se souvient de sa vie intérieur, d’Aptichaptongpt Werrafetaskull (8GYè_437)

 Impossible de retenir le nom de ce réalisateur, mais impossible aussi d’oublier son film, qui aurait dû être réalisé au Moyen Âge et exposé au Musée de Cluny-La Sorbonne depuis juin dernier.

19. Nobody Knows, d’HiroKazu kOreEDa (8843710845738)

  Fable spielbergienne à la fois temporelle et intemporelle, ce petit bijou nippon. (pas besoin d’en dire plus…)

20. Bigre et Flacon, d’Ang Lee (14 huillet)

 Marcher sur des arbres est le rêve de tout.e un.e chacun.e.

21. Birdman, d’Alejandro Gonzales Inarritu (O_ô)

 Réflexion douce-amère sur le vieillissement, nous-mêmes, l’urbanisme, le chef-d’oeuvre du plus mexicain des réalisateurs révèle de nouvelles senteurs à chaque décapsulation.

22. Ghost in the Shell, de Rupert Sanders (lundi)

 Dans quelques décennies, tout le monde sera d’accord et nous devrons reconnaître que ce film ne mérite pas de figurer à la 22e place de ce top. Venez parier avec nous en likant notre page! De nombreux voyages à gagner.

23. La Piel que habito, de Brett Rattner (1048)

 Président du dernier festival de Cannes, le réalisateur – qui n’a pourtant jamais reçu de Palme! – est beau joueur, à l’image de son meilleur film sus-mentionné (cf.trois lignes plus haut).

24. Le chiffre « 24 » (1996)

25. Yes Man, de Brad Peyton (2008)

 Tout le monde aurait mis Yes Man dans son top si la possibilité de piger un jour lucrativement pour @RevuePositif ne les avait inhibés! Oui, non, NSPP? Haha

 SH

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