BATMAN Vs SUPERMAN: un blockbuster américain!

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Spinoza? Non

Batman Vs Superman est un film assez décevant de par sa nature: produit par Hollywood, il est aussi décérébré et bête que tous ses prédécesseurs issus de l’industrie du divertissement yankee, dont les prétentions artistiques sont mortes avec le dernier furoncle de John Ford, en 1982.

Dans la lignée d’un Lucas ou d’un Spielberg, Zack Snyder (on dirait un nom tout droit sorti d’une boîte à jouets pour enfants nazis) raconte le récit stupide et stupide d’un affrontement entre deux personnages aussi lisses que lisses, sans réels enjeux dramatiques, et ce tout en survolant la profondeur vertigineuse du sujet politique qu’il ne fait qu’effleurer comme le sale lâche de sa race qu’il est.

Batman contre Superman: qui est le plus fort? qui gagne? qui bat l’autre? qui est à même de prodiguer le plus de coups de poings? de coups de pieds? de coups de jambes? Ces questions, le film n’y répond même pas, se perdant en méandres subversifs sans intérêt, à base d’une mise en scène peu inspirée (travellings, plans!) constituée de bêtise crasse telle qu’on en avait pas vu depuis des années au cinéma américain, qui nous sert régulièrement une soupe aussi bête que bête.

Ayant dormi pendant toutes les scènes de dialogues, absolument dénuées d’intérêt (notre sommeil en est la preuve), nous sommes à même d’affirmer que ce film est idiot, fidèle à l’héritage dégénéré d’une jeunesse sans repère et qui n’exige en guise de philosophie sexuelle que des combats de catch au lieu de regarder des documentaires sur la pauvreté à l’aide de leur smartphones téléguidés.

Nous ruminons bien, car nous sommes des ruminants.

SH

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Jérôme Garcin et Serge Kaganski sont sur un bateau

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Jérôme Garcin et Serge Kaganski sont sur un bateau. Soudain, le plus vaste des deux embrasse l’autre langoureusement.

Jérôme: Les ogres ont faim. De vie, de nourritures puissantes, de paysages, de public nombreux, de grands textes, de musiques cuivrées, de chamailleries, d’amitié et d’amour.

Serge: Qui sont ces ogres ?

Jérôme: Les ogres sont braillards, échevelés, négligés, mal fagotés, éruptifs, impudiques, idéalistes. Ils font peur à une société où tout est si petit.

Serge pense à son slip et écarte ses bras vers le ciel pour accueillir le soleil.

Serge: Voilà un film hénaurme, entier, qui joue crânement le tout ou rien, à prendre ou à laisser. On prend, goulûment. Ou plutôt, c’est lui qui nous prend, nous saisit, nous avale.

Jérôme: Et puis les ogres ne tiennent jamais en place.

Il tente de sortir une cornemuse de sa poche. Serge l’en empêche.

Serge: On pourrait tartiner des théories entières sur le rapport entre documentaire et fiction, réalité et imaginaire, personnes et personnages, êtres et acteurs, spectacle et coulisses, on pourrait disséquer tout cet emboîtement façon poupées russes entre l’art et la vie qui constitue à la fois le propos du film et la nature de son tournage, sujet et objet mêlés jusqu’à un point de fusion indémêlable.

Jérôme l’embrasse pour le faire taire et crie.

Jérôme: Ils n’en finissent pas de planter et déplanter leur chapiteau!

Serge: Ce deuxième film de Léa Fehner vous brûle.

Jérôme: C’est infilmable, et pourtant Léa Fehner l’a filmé.

A six kilomètres de là, un oiseau vomit ses Chocapic.

Serge: Les Ogres, c’est avant tout une énergie carnassière, une générosité rabelaisienne, une marmite de cinéma débordante qui vous rassasie aux limites du trop-plein.

Jérôme: Caméra portée et en mouvement, épousant jusqu’au tournis la piste circulaire à 360°, faisant la part belle aux improvisations, et semblant toujours pressée de prendre son temps…

Serge: Pourtant, au moment où vous pensez que les dents du fond vont baigner, vous en redemandez encore parce que c’est juste trop bon.

Ils se câlinent en soupirant bruyamment. Le bateau tangue dangereusement mais ils n’en ont cure.

Jérôme: Un deuxième film époustouflant.

Serge: Léa Fehner réussit tout le temps à tenir le guidon.

Jérôme le regarde profondément.

Jérôme: Tout est dit de la candeur et de la ferveur de ces pèlerins du théâtre que rien n’arrête dans leur course folle.

Serge rougit, mais soutient le regard de son ami.

Serge: Léa Fehner réussit à ordonner le bordel, à faire jaillir des plans somptueux, des scènes homériques, des giclées de vérité humaine…

Jérôme: …de la puissance et de la fragilité de ces familles recomposées qui vivent en autarcie et dans la précarité, mais ont la fierté de leur art. Elle-même enfant de la balle, Léa Fehner, 34 ans, n’a pas craint d’embarquer dans l’aventure ses propres parents!

Serge prend soudain sa propre tête dans ses propres mains en s’écrasant légèrement les joues.

Serge: Le film parle bien sûr de l’éthique du spectacle, des difficultés à faire tourner la boutique, des problèmes financiers, de la vie en collectivité, des amours, coups de gueule, coups de déprime et coucheries au sein du phalanstère…

Jérôme fronce ses deux sourcils, l’un après l’autre.

Jérôme: Alors bien sûr, les raisonneurs, les culs-pincés, les curistes, les sédentaires, les fans de cinéma congelé et les abonnés des salles en velours rouge trouveront ces ogres trop exubérants, trop rabelaisiens, trop felliniens, trop hurleurs, trop partageurs, trop généreux.

Serge fronce l’un de ses sourcils. Voyant qu’il lui en reste un à froncer, il le fronce aussi.

Serge: Tu as raison, Jérôme. Un peu Renoir, un peu Pialat, un peu Cassavetes, un peu Kechiche, un peu Fellini, et surtout très Fehner, Les Ogres déplaira peut-être aux tenants de l’épure, de la pudeur, de la ligne claire, aux amoureux d’un cinéma de la ténuité, des pointillés, dont un Mikhaël Hers serait l’incarnation du moment.

Ils sautent dans l’eau en riant et s’embrassent comme Leonardo DiCaprio et Virginie Ledoyen dans La Plage d’Agnès Varda.

Jérôme: Mais on les plaint. Ils sont déjà morts.

Serge: Je fais partie aussi de ce camp-là mais je soutiens qu’on peut aimer des choses très diverses pour peu qu’elles soient habitées, qu’il y a des jours pour Julia Holter et d’autres pour Beyoncé, et que si Les Ogres se situe à l’opposé de Ce sentiment de l’été de Hers, il est tout aussi convaincant dans son registre tonitruant, sa générosité exubérante.

Jérôme: Léa Fehner est vivante.

Serge: Ça faisait combien de temps qu’un film français n’avait mis ses tripes sur la table?

Jérôme: Applaudissements.

Sur ce, Jérôme s’en va en nageant la brasse. Serge remonte dans la barque en s’aidant des rames.

Serge: Avec autant de vaillance, de franchise, de lâcher-prise et de talent ?

Il recrache un petit poisson rouge en disant « ptouy ».

FIN

« Les Ogres »: un film vraiment hénaurme et méga-entier

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Suite à notre infiltration dans les bureaux des Inrocks, nous avons eu la possibilité de lire en avant-première le texte sur « Les Ogres » réalisé par Serge KAGANSKI, et paru depuis dans le numéro 89 des Inrocks de Mars 2016.

Pour mal écrit que puisse être ce texte, (Kaganski n’est pas Proust, ni Flaubert), force est de nous résoudre à admettre sans l’usage de la torture que ce texte fait preuve d’une justesse inégalée dans le milieu du ski de surface et de fond.

Reprenons voulez-vous ce pamphlet exemplaire point par point.

  1. La tournée mouvementée d’une troupe de théâtre, entre coups de gueule et drames perso. Un deuxième film impétueux. NOTRE OPINION: c’est vrai.

  2. Voilà un film hénaurme, entier, qui joue crânement le tout ou rien, à prendre ou à laisser. NOTRE OPINION: c’est vrai. Il est possible de prendre ce film, comme de le laisser. Démonstration: plus de 59 millions de Français l’ont laissé.
  3. On prend, goulûment. NOTRE OPINION: c’est vrai 😉 😉 😉 😉 😉
  4. Ou plutôt, c’est lui qui nous prend NOTRE OPINION: c’est vraiiiiiii 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉
  5. nous saisit, nous avale. NOTRE OPINION: han uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 😉 😉 😉 😉 😉 😉 ) *o* / *o* / *o* / *o* *o* *o* *o* *o* *o* *o* *o* 😀 😀 😀
  6. Qui sont ces ogres ? NOTRE OPINION: bonne question
  7. La troupe itinérante Davaï, portant, de ville en ville, de chapiteau en chapiteau, un spectacle à la croisée du théâtre, du cirque et du happening, quelque part entre le Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine et le Grand Magic Circus de Jérôme Savary. NOTRE OPINION: C’EST VRAI PUTAIN C’EST VRAI AH
  8. Cette caravane est celle, réelle, de la famille Fehner, dont les membres jouent ici leurs propres rôles, leurs propres vies de saltimbanques sur la brèche, en compagnie d’acteurs venus d’ailleurs (Adèle Haenel, Marc Barbé, Lola Dueñas…). NOTRE OPINION: trop de vérité tue la vérité.
  9. On pourrait tartiner des théories entières sur le rapport entre documentaire et fiction, réalité et imaginaire, personnes et personnages, êtres et acteurs, spectacle et coulisses NOTRE OPINION: c’est faux. On ne pourrait pas. Car on n’a pas le niveau. N’est pas Deleuze, Montaigne ou Cléopâtre qui veut, contrairement à ce que suggère ici Mgr Kaganski!
  10. on pourrait disséquer tout cet emboîtement façon poupées russes entre l’art et la vie qui constitue à la fois le propos du film et la nature de son tournage, sujet et objet mêlés jusqu’à un point de fusion indémêlable. NOTRE OPINION: non, on ne pourrait pas non plus.
  11. On pourrait, mais ce serait mettre la charrue avant les bœufs, parce qu’avant que vous n’ayez le temps de le laisser refroidir, ce deuxième film de Léa Fehner vous brûle NOTRE OPINION: la métaphore filée est maladroite. Est-ce à comprendre que les boeufs sont brûlants s’ils sont mis après la charrue? Mais comment? Pourquoi? Ignition bovine spontanée? Le mystère (de la chambre jaunisse) reste entier (comme ce film).
  12. Les Ogres, c’est avant tout une énergie carnassière NOTRE OPINION: oui! comme celle d’un petit fennec bête
  13. une générosité rabelaisienne, une marmite de cinéma débordante NOTRE OPINION: un film est-il une marmite? si oui, Obélix est-il tombé dedans quand il était petit? Ou moyen? Qui est Rabelais? Pourquoi est-il généreux? Est-ce lui qui a poussé Obélix dans la marmite? Est-ce pour ça que la marmite déborde? Obélix est-il ébouillanté? Faut-il appeler la DASS? Qui est la mère d’Obélix? Est-ce Adèle Haenel (ce qui justifierait son enbompoint génital sur l’affiche)? Pourquoi? Cliquez ici http://www.medisite.fr/carnet-de-sante-dans-quel-sens-mettre-un-suppositoire.863158.113.html
  14. qui vous rassasie aux limites du trop-plein. NOTRE OPINION: en effet, nous vomissons!
  15. Pourtant, au moment où vous pensez que les dents du fond vont baigner, vous en redemandez encore parce que c’est juste trop bon. NOTRE OPINION: du vomi, oui, mais du bon vomi: quelle meilleure définition apporter du cinéma français post-François Berléand?
  16. Mais Léa Fehner réussit tout le temps à tenir le guidon, à ordonner le bordel NOTRE OPINION: un bordel sur un vélo? D’où Adèle Haenel sur l’affiche, qui joue un bordel dans L’APOLONNIDE? [Ndlr: « bordel » est un gros mot.]
  17. à faire jaillir des plans somptueux NOTRE OPINION: Cinéma = jaillissement = foutre = bordel = vélo = d’accord
  18. des scènes homériques, des giclées de vérité humaine NOTRE OPINION: Cinéma = giclées = foutre = bordel = vélo = oui oui toujours d’accord [métaphore du cinéma comme bouton qui éclate à étudier dans un texte ultérieur, rémunéré 8€ la pige]
  19. à alterner explosions et accalmies comme en un grand morceau de jazz ivre, de rock manouche, de soul gitane NOTRE OPINION: Cinéma = soul gitane = pas normal = bordel = foutre = vélo = Marco Pantani = Adèle Haenel sur l’affiche? Pourquoi? Cliquez ici http://www.medisite.fr/carnet-de-sante-dans-quel-sens-mettre-un-suppositoire.863158.113.html
  20. Le film parle bien sûr de l’éthique du spectacle, NOTRE OPINION: ce n’est pas si évident. Mais Mgr Kaganski est très intelligent donc d’accord
  21. des difficultés à faire tourner la boutique, des problèmes financiers, de la vie en collectivité, des amours, coups de gueule, coups de déprime et coucheries au sein du phalanstère… NOTRE OPINION: c’est quoi un phalanstère?
  22. Un peu Renoir, un peu Pialat, un peu Cassavetes, un peu Kechiche, un peu Fellini, et surtout très Fehner NOTRE OPINION: un peu De Bont, un peu Bigelow, un peu Spielberg, un peu Kokkos, un peu Minikeum, un peu Stringberg, un peu Platini, un peu Garfield, un peu Grammont
  23. Les Ogres déplaira peut-être aux tenants de l’épure, de la pudeur, de la ligne claire, aux amoureux d’un cinéma de la ténuité, des pointillés, dont un Mikhaël Hers serait l’incarnation du moment. NOTRE OPINION: c’est faux: nous sommes des tenants de l’épure, nous adorons Tintin, et pourtant ce film nous a semblé jaillissant comme un gros éjaculat de baleine dans un sous-marin nucléaire rempli de mulets paniqués
  24. Je fais partie aussi de ce camp-là mais je soutiens qu’on peut aimer des choses très diverses pour peu qu’elles soient habitées NOTRE OPINION: ah revoilà la bite
  25. qu’il y a des jours pour Julia Holter et d’autres pour Beyoncé NOTRE OPINION: qui est Julia Holter SVP? c’est elle le phalanstère?
  26. et que si Les Ogres se situe à l’opposé de Ce sentiment de l’été de Hers, il est tout aussi convaincant dans son registre tonitruant, sa générosité exubérante. NOTRE OPINION: giclée, jaillissement, marmite, foutre, etc
  27. Ça faisait combien de temps qu’un film français n’avait mis ses tripes sur la table avec autant de vaillance, de franchise, de lâcher-prise et de talent ? NOTRE OPINION: cela faisait un jour puisque JOSEPHINE S’ARRONDIT, d’Abdellatif Pepouze, venait de sortir.

SH

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10, CLOVERFIELD LANE:LA FIN EXPLIQUEE AUX JEUNES

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Qui vit donc dans un ananas dans la mer?

Bonjour, êtes-vous jeune?

Si ce n’est pas le cas, merci d’interrompre votre lecture toutes affaires cessantes et de partir en courant dans la direction opposée à l’appareil électronique qui affiche actuellement ces lignes ou, si besoin est, de projeter ledit appareil électronique à une distance supérieure à 8,50m de votre genou le moins proche de votre bassin.

Bonjour, êtes-vous jeune?

Suite à l’obtempération de la requête ci-formulée dans le paragraphe mi-joint, nous acquérons en fanfare la certitude que votre réponse est sincère, et que vous n’appartenez pas à la tranche de la population mondiale que nous qualifierions, de façon un peu cavalière peut-être (Alain, si tu nous lis, nous te saluons d’un vigoureux geste circulaire des hanches!), de non-vieille, non-âgée, voire non-pourrissante.

Bonjour, êtes-vous jeune?

Trois précautions valent mieux que deux, ou qu’une, ou qu’aucune, ou que moins une, ou que moins deux. Ce message s’adresse en effet exclusivement aux jeunes car souhaiterions employer à la suite de ces phrases un langage moins choyé.

Wesh donc, hier 11 avril 1774 ne sortait pas sur 96 écrans du Pakistan la suite de 9, Cloverfield Lane, sobrement intitulée 10, Cloverfield Lane, wesh, nique. Cet œuvre de type film-film s’attaque un peu gentiment à la description méthodique d’une séquestration moins festive qu’une kermesse dans un club d’abrutis, nous avons nommé « un abri ».

Mary-Elisabeth W. Bush, joli morceau de petit bout de splig, est confrontée aux refus répétés de sa grande-sœur, jouée au pipeau par John Goodman (qui est à John Hamm ce qu’un gentleman est à une tranche d’organe), de sortir danser le macoumba (macoumba) à la lueur des explosions mucléaires, symbole mutique d’une politique sécuritique, wesh vas-y t’as dit quoi?

A la fin pourtant, il se transforme en éponge et éponge une flaque de vinaigre laissée par… qui?

Nous ne vous en dirons pas plus, chers jeunes, car qui voyage loin voyage peu, si « loin » équivaut pour lui à un centimètre ou pas.

SH

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Clovis Cornillac, nouvel Orson Welles?

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Et oui

L’insomnie est un phénomène conclusif (étymologiquement compris). Il nous permet de venir à bout, le plus souvent, de choses que nous avions entamées sans les mener à bout. Ainsi de notre TOP-32 DES MEILLEURS FILMS DE CLOVIS CORNILLAC, que ci-voilà ci-joint.

12.Rome, Ville ouverte, de Roberta Rossellini

1.Astérix 3, de Mad Max

5.L’Amour c’est mieux à deux, de Dominik Moll

6.Love, de Gaspar Noé de Darren Aronofksky

7.Master Chef, de TPMP

8.Amour, de Michael Gondry

2.Faire l’Amour, de Djinn Seberg

4.Paradis:Amour, de Jan Ullrich

3.Le film avec le mec qui plonge les mains dans le caca là, de je sais pu qui

9.Brice de Nice 3, je casse le 2, de Réha Hutin

11.Brice de Nice 1, je casse le 3 (et le 2), de Réha Hutin 2

13.Brice de Nice 2, je casse le 1 et le 3, de Réha Hutin 4

16.Un peu, beaucoup, aveuglément, de Machin

15.Le Roi Scorpion, de Chuck Russell

14.Poltergay, d’Eric Lavaine

21.Renée, Zellweger et moi, de Tony et Joe Russo (le truc chelou avec Owen Wilson là)

20.The Big Lebowski, des Sœurs Coen (il est pas dedans mais c’est un bon film quand même)

17.Un Long dimanche de fiançailles, de Réha Hutin

18.1080, Snowboard mania, de Hong Sang Soo

47.Poltergay, d’Eric Lavaine

19.

23.

32.

13.Bellamy, de Claude Chabrol

 

Merci, de rien

SH

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THE REVENANT: FRANCHEMENT COUCOU

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spoiler: ray charles n’apparaît pas dans ce film

Ne vous fiez pas au titre de cet article: il n’a pas grand chose à voir avec ce que nous allons vous dire. C’est en effet ce qu’on appelle (dans le jargon politicard) du « clic-bait », c’est-à-dire que c’est un titre qui, par l’attrait qu’il exerce, justifie que l’on clique sur un article et génère de la prestation dans les statistiques ambulatoires d’un site donné (dans le cas qui nous intéresse, le nôtre).

Fi donc des fumerolles et sus aux profiteroles. Nous sommes ici pour discuter du dernier film de Alejandro Amenabar, « The Revenant » (The Comebacker en québécois de Californie).

En un mot comme en deux, c’est un film idiot, plat et pli, dont la bêtise n’a d’égale que les replis dans lesquels se niche la moisissure de la platitude idéologique dont il est le fervent dépositaire. L’histoire? Un actionnaire médiocre d’une entreprise de pelures animales prend la décision de décéder, puis revient sur celle-ci, après que son fils l’a précédé. Il prend ensuite la décision de commettre un meurtre, ce qui est mal.

Il est fondamental de rappeler qu’à aucun moment une présence apaisante ne vient affirmer la liberté fondamentale d’effectuer des ATR (Actions Turbulentes Renversantes) dans des rues d’Arabie Saoudite; et qu’à aucun moment les personnages ne font pipi, ce qui n’est pas réaliste et en contradiction avec le soi-disant réalisme du maquillage et des façons de marcher.

Difficile de croire, surtout, aux motivations intérieures du personnage qui semble ne pas décéder quels que soient les actes décédants qui lui adviennent frontalement, latéralement et/ou autres. La représentation des Indiens d’Amérique est réussie, quoi qu’on puisse se demander pourquoi ils sont tous incarnés par des arbres; en revanche, les acteurs grimés avec des peaux et des plumes dans les cheveux sont des Destiny’s Child assez peu ressemblants c’est dommage.

Ayant roté à plus de quatre reprises lors de la séquence où un homme joue du xylophone discrètement, nous nous voyons contraints et forcés d’administrer à cet opus la note de 1 sur 1, mais dans le mauvais sens du terme.

SH

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Exclu: BATMAN JAPON par Darren Aronofsky

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le bleu, symbole du rêve

Nous avons mis la main hier, à la suite d’une rixe dans un meuble en acajou, sur le scénario qu’avait rédigé DARREN ARONOFSKY pour son traitement de Batman: l’histoire de serait déroulée à TOKYO (ville du Japon) et le rôle éponyme eût été tenu par Clint Eastwood (réalisateur des GOONIES, entre autres).

La police, qui nous poursuit actuellement, nous a sommé par voie téléphonique de ne surtout pas divulguer ledit document, dont la teneur appartient à l’émir du Qatar, qui l’a hérité de sa mère.

Le voici.

SCENE 1- Suisse. Extérieur nuit.

ROBIN (joué par Julianne Moore): Mister Batman, let’s go to Tokyo. It’s nice Nicolas Winding Refn and lol.

BATMAN: What you say?

[cut]

SCENE 2- Japon. Intérieur nuit.

The JOKER: Dākupāpuru no kānēshon no yōna shiwa sore wa kenkyo ni koke no naka ni hisonde iru, kokyū shimasu nadarakana shamen ni tsudzuku ai no u~etto encor suso no en ni shiroi denbu. Miruku namida no firamento no yōna, pusshu zankokuna minamikaze no shita de, sakebimashita chīsana akai māru no katamari o kaishite, surōpu ga sorera o yoba reru basho o idō shimasu. Watashi no kuchi wa, ōku no baai, sono kaikō-bu ni kangō shimashita. Seikō kiki no shitto watashi no tamashī, karekano no dorippu kojika to kare no susurinaki no su tsukurimashita. Kore wa, orību-ritsu 倒 , Soshite omoiyari no aru furūtodesu. Kore wa ten no purarine o kudaru chūbudesu. Shikke ni fuka shi Kanan no josei!

BATMAN: What the loling?

ROBIN: Attention! He’s got a gun!

They fight quick. The Batman loose.

ROBIN: Oh, no! What! It’s… No!!

The JOKER: Anata wa watashi no surippa o omoidasaseru meinu fakku!

ROBIN: I don’t

SCENE 3: un pantalon patte d’eph. Nuit/jour.

BATMAN: I am dead… No?

The JOKER: Yes, you are dead.

BATMAN: Ah, you speak french now?

The JOKER: NO…. NOOOOOOOOOOOOO!

He decedes.

SCENE 4 -Suisse. Intérieur mitoyen jour.

ROBIN: How did you know that the Joker was big?

The JOKER: I AM THE JOKER.

BATMAN: What?

[l’incohérence du scénario qui apparaît à ce passage explique peut-être que le film ne se soit pas fait dans les temps impartis, ndlr]

SCENE 5 -Tokyo. Extérieur jour.

A JAPANESE MAN: ?

SCENE 6 -Lausanne. Intérieur nuit.

ROBIN: I miss Tokyo.

BATMAN: What?

ROBIN: Tokyo… It’s good, when same.

BATMAN: Chut up. Just kick.

Robin kicks Batman in the nuts.

BATMAN: Nothing is life.

THE END

Nous devons quitter les prémisses. A bientôt et bonne journée

SH

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La saisons des remerciements est close

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Petit conseil à nos futurs lecteurs oscarisés: le soir de la cérémonie, n’oubliez pas de mettre des cheveux et de vous munir de votre main droite!

Après deux semaines consacrées à écrire un article sur Jacques Deleuze auquel nous avons finalement renoncé, nous en revenons à nos premières amours (premièrEEEs amours, n’est-ce-pas, car le mot est féminin au pluriel, comme l’enseigne Gilles Guattari dans Rhizome 2): les comptes-rendus d’activités cinégéniques.

Or donc, s’il ne saurait nous effleurer l’idée de considérer l’existence d’une cérémonie portant le nom d’un dictateur italien, totalement déplacée dans une démocratie moderne, nous ne saurions non plus ignorer les récompenses les plus dignes d’exclamations: soient le doublé accordé à Philippe Faucon de Fatima, qui repart avec le César du Meilleur Réalisateur ET le César de la Meilleure Réalisatrice, et Adèle Exactopoulos, pour le Hot d’Or du Meilleur Peuple qui lui a été décerné il y a quatre ans.

Les Oscars, qui se tiennent chaque année en République Populiste des Etats-Unis, ont su en revanche mieux retenir notre attention, à la manière d’un vieux qui choit et se retient à la rampe de son troisième accessit.

En effet, à cette cérémonie où chaque invité était libre-max, plusieurs statuettes de forme non-octogonale auront été décernées à des gens que les MST n’intéressent pas: j’ai nommé Mark Rylance, John Seberg, Brie Larson et Chris Rock. En revanche, le discours de Leonardo DiCaprio, entièrement idéologique, pose problème: peut-on se permettre d’évoquer le réchauffement climatique à une soirée qui, d’ores et déjà, ne manquait pas de chaleur? La réponse est bien-sûr non, et nous nous interrogerons encore longtemps sur cette petite incartade fofolle de la part d’un des scénaristes les plus étonnants de sa région.

L’Oscar d’honneur remis à Alejandro H. Inarritu n’est pas une surprise: son film, The Revenant (Das Zurückgekommer en québécois de Bavière) est au cinéma ce que le thigh gap est à une girafe: l’évidence même.

Sur ce, nous retournons pagayer, car cet opus naturalisant nous a donné l’envie de nous rendre en 4×4 à un club de kayaking en piscine.

Baises,

SH

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