L’IDEAL: nazi, nazi cool (dans le bon sens du terme)

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nous nions fortement la présence de femmes sur cette image

Pour qui sont ces foufous qui snifflent sur nos têtes? Pour Frédéric BEIGBEDER, sans la moindre once de soupçon ni de doute. Dans son dernier opus, que l’on qualifiera discrètement, dans un coin sombre, de MAGNUM, l’homme de Lettres non moins francophone se fend d’une diatribe éberluée sur le milieu de la cosmétique (et la cosmétique, comme le rappelle MIKO DERRIDA, c’est du cosmos plaqué sur de l’éthique). Un thème qu’il n’avait pas abordé depuis son dernier soliloque oral, il y a quatre heures. Autant dire que c’est moins la nouveauté que la nouveautax que recherche cette fois le trublion du style, tout entier contenu dans son genre, le rigolisme, se situant par là dans la tradition notable d’un Jean-Marie Poiré ou d’un Rudolf Hitler.

Et puisque nous avons choisi d’en parler, abordons l’un des sujets les plus piquants de ce film: la SHOAH. Considérée par les historiens comme un génocide, par les négationnistes comme un phonème, et par Beigbeder comme un motif artistique, la SHOAH effectue dans L’IDEAL un caméo digne de celui de son réalisateur, dans le rôle d’un nain brutal. On rit jaune, comme l’étoile de ces innombrables victimes qui auraient elles aussi préféré rire de leur sort plutôt que de décéder dans des circonstances non-souhaitables.

La SHOAH est en effet ici l’outil d’une dénonciation de l’esclavage noir et blanc, manichéen en somme, qui régit encore la société publicitaire, qui est à la tête des médias, des banques et des démocraties, ainsi que l’affirme sans se retourner pour regarder l’arrière-train d’une vache normande sur le boulevard ARAGO notre réalisateur au visage moins pyramidal que pire-amygdales (private joke, désolé, dont nous vous fournirons l’explication suite à un courrier postal adressé au 574, rue de la HIHIHI, 84 349 ROSNY).

Burlesque, virtuose et onctueux comme une giclée de foutre passée au mixeur, ce film, digne descendant de Philippe IV Le Bel et de Fernando Aliagas, révèle combien nos existences méprisables se doivent, certes, d’être méprisées, mais dans une joie et une bonne humeur à toutes épreuves : vomi, sexe, sympathie, la recette du bonheur tendue à nos narines jolies 😉 par l’écrivant de renom (Frédéric Beigbeder, donc) ne manqueront pas de surprendre les plus jeunes, à qui s’adresse gentiment ce film dans son dernier tiers d’heure mignon mignon pute.

SH

P.S.Nous sommes sniffables aussi. Démonstration (et nous ne parlons pas de ces cortèges de victimes tels qu’en voient fleurir les boulevards parisiens ces dernières semaines!):https://www.facebook.com/saddamhusserl/?fref=ts

P.S.² (pas la console, lol): oui, nous avons été « copains de défonce » 😉 avec Fred au début des années 2006, mais cela n’entre en rien dans la composition de notre opinion positive à l’égard de son film défendu par nos confrères et soeurs

Réda Kateb: et pourquoi pas?

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et pourquoi pas?

C’est en nous rencontrant dans la rue que nous est venue l’idée de nous pencher sur le cas Kateb. « Et si nous parlions de Reda Kateb? », nous sommes-nous lancés de vive voix, « Ah oui! », nous sommes-nous derechef répondu, CQFD.

Réda Kateb est en effet né dans le Var ainsi que dans le Tarn-et-Garonne en 1976 et hey. Sa mère fabriquait du charbon chez Leroy Merlin tandis que sa moyenne soeur rougissait les petits pains WAHOU avec des feutres jaunes. Que n’est-ce là l’enfance du plus charmeur de nos ramages!

Kateb n’en tient pas plus que plus, ni pis que rage: il s’engage prestement dans la marine, où il développera plusieurs systèmes de largages d’objets en cabine, tous plus manuels les uns que les autres (fourchette, crayon, style), méthode que des millions de marins emploient encore aujourd’hui lorsque se présente à leur séant la nécessité de se débarrasser urgemment de quelque objet non-abstrait.

En 1404, Christophe Colomb ne découvre rien: Reda Kateb n’existant pas, il se lance dans la production de maïs et fait faillite au bout de huit ans, ruiné par la ferme – mais lisse – concurrence des journaux gratuits type 20 Minutes dont regorge le XVIIe siècle. En France, il finit par se faire connaître suite à sa naissance et embrasse langoureusement plusieurs personnes qu’il trouve sympathiques avant de démultiplier son potentiel rocker en intégrant le casting de FANFAN EL TULIPO, qu’il coproduira aux côté de Karyn Cheryl, rencontrée à un meeting de oufs.

Le reste n’est que littérature: triple-vainqueur du tournois de jazz de Tinqueux, quadruple vice-champions des olympiades du game de Fernand-en-Allois, Kateb n’a plus qu’à sprinter vers le cinéma pour remporter une médaille sphérique qu’il ne portera pas souvent afin d’éviter de déformer le haut de ses polos verts, mauves, parfois circonflexes, mais toujours… résorbing.

En chute, il incarne l’archétype de l’oiseau abandonné par du matériel de gainage (saucisson, mektoub, hula-hoop, parfois non) et sera donc, nous en sommes convaincus, le prochain James Bond dans l’adaptation de Harry Potter que tournera sans doute quelqu’un avant la naissance du prochain Patrick Bunuel.

SH

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X-Men Apocalypse/Ils sont partout

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il aura fallu plus de huit ans de maquillage à Oscar Isaac pour ressembler aussi bien à Sandy Valentino vieille

Une odeur de PQ propre flotte-t-elle sur le cinéma français? Peut-être, mais ce n’est pas si gênant que cela. En revanche, deux films sortent cette année et abordent, chacun sa façon, la genèse ds pyramides égyptiennes: le dernier opus magnum de la saga dite « X-MEN », réalisé par Sophie Marceau, et une comédie de mœurs très portée sur la question juive, « Ils sont partout », de Diko le DJ de la Grammaire.

Ronflants et rédhibitoires, ces films sont, à mieux regarder, a priori plus réussis qu’ils n’en avaient l’air. Dans le premier, on ne se lasse pas des jérémiades sino-sionistes de MYSTIQUE, bleuâtre incarnée par une actrice qui n’a pas souhaité faire connaître son nom à notre rédacteur en chef, qui n’a d’ailleurs pas réussi à la joindre ; côté français, « Ils sont partout » rate son sujet et ne permet pas de vraiment comprendre qui est partout: les Juifs, les gens, les sportifs de niveau moyen, les individus habillés en public, les chanteurs de scat muets? Tintin.

Il n’en serait pas moins injuste de blâmer Jordy, dont c’est le moins huitième film, pour les silences provoqués à de multiples reprises par les séquences purement et simplement recopiées sur l’opus magnumus consacré au port de jambières jaunes sur le pont de Sydney, ou de casquette Dingo au musée Guimet mentionné bien avant que cette phrase ne commence: en effet, l’un comme l’autre se ressemblant, bien honni qui pas trop trop bien y pense, puisque bon.

SH

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Elle (a elle a*)

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Viol-eta, à miche-min entre Almodovar et Riquet la Houppe, est la nouvelle idole des 9-16 ans (source: sondage IFOP-viol)

Comme son titre l’indique, Elle est un film extrêmement pronominal, à la fois paisible, traître, et gazeux ; flexible, inoffensif et fainéant. On y suit les pérégrinations d’une femme d’âge peu moyen qui se fait malencontreusement violer par un homme et, plutôt que d’exprimer une attitude révoltée face à sa situation, ce qui serait le lot de tout individu violé, l’accepte avec résignation et plaisir. C’est là toute la mièvrerie d’un Paul Verhoeven, surnommé le Hollandais Violé, non pour son goût pour la couleur jaune mais plutôt ses atermoiements lascifs à l’égards des pénétrations non-festives.

C’est qu’il s’en passe des choses, en deux coups de reins. Laurent Laffitte, qu’on n’attendait pas vraiment dans le registre de la baise encagoulée après un bac L passé mention Bien au lycée Pétrus Borel de Saint-Rectitude-Agréable,  s’en tire plutôt mal, mais dans le bon sens du terme, dans le rôle d’un voisin épineux et piné qui s’introduit à de multiples reprises dans l’essence comique et féminine d’une actrice qu’on ne présente plus, tant son visage a été refait à la silicone vallée, et suggère des changements réguliers d’identité.

Aux mongolos pétainistes qui s’étonnent peut-être que Gilbert Collard ne fasse pas de non-caméo dans ce film avec lequel il n’a rien à voir, on répondra que le cinéma, à l’instar de la galipette naturiste sur bitume inondé, n’est pas un sport olympique, et que l’on ne saurait prétendre y déceler la moindre once de désuétude – à l’exception du film tout entier. C’est ainsi en reprenant à son compte un regard félin moins canin que minou, que le réalisateur de Rhumish Pilight se retourne pré-humement dans sa tombe au moyen d’un petit ressort caché sous sa chaussure.

SH

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*tu tu tu duuu tu tuduuuu