Dis-moi qui tu hantes, je te dirai Terrence Malick

MALICK LOL

encore un caméo tout pourri de Stan Lee

Après plusieurs jours d’hésitation – les gens lisent-ils encore la critique ? Quel est notre impact dans le monde de demain ? Comment réduire notre empreinte carbone ? – nous avons fait le choix, à l’unanimité suite au licenciement de deux gros lourds, de ne publier qu’un texte au long de ce festival. Thierry Lescure machin truc sera peut-être vexé, peut-être ne nous accordera-t-il pas d’accred l’année prochaine : de cela, nous nous branlons, et c’est avec la conviction la plus rigide et moite que nous prenons la décision de publier aujourd’hui le seul et unique texte de notre séjour sur la Croisette. L’heureux lauréat est : Terrence Malick (à ne pas confondre avec Hafsia Herzi).

Etant assis au premier rang, nous avons découvert le film quelques milliardièmes de seconde avant les péquenots des Inrocks qui squattaient les sièges du fond comme des losers. Notre article, écrit à la hâte, pour ne pas dire à la va-vite, pour ne pas dire nous l’avons bazardé sans le relire rien à foutre nous avons passé l’âge, se propose de « décrypter » l’univers Malick en quelques mots dont nous maîtrisons la signification mieux que la plupart des autres critiques sur le marché.

[Par souci d’anonymité, le titre du film a été modifié.]

1. Une vie kasher raconte l’histoire d’un peuple qui se refuse au nazisme en dépit de tous les avantages fiscaux offerts par celui-ci. Terrence Malick filme donc une sauterelle qui bondit, symbolisant par là la résistance de tout un tas de monde dont nous n’énumèrerons pas les patronymes faute d’avoir accès à une liste les transmulguant. 

2. Lors de la scène dite « de l’arbre », ou un enfant sur un vélo à l’arrêt prend peu à peu la décision de rester à l’arrêt, on peut se demander pourquoi l’arbre porte autant de chèvres. C’est parce que la scène a été tournée en Algérie ! Eh oui

3. On peut connaître Malick, avoir vu tous ses films, et n’en aimer aucun. C’est le grand paradoxe d’un réalisateur qui, ayant su cacher son visage pendant de longues années derrière un petit parapet de mystère, n’a jamais laissé la critique s’en prendre à son physique. Impossible dès lors de se forger une opinion à son sujet : confrontés à la nécessité d’être intelligents, les journalistes s’en sont tenu à un statu quo de bon aloi.

4. Bref vous avez compris le principe

SH

P.S.: Nous avons une page facebook qui est totalement décédée car nous avons littéralement passé l’âge d’écrire des critiques de cinéma. En revanche notre compte Twitter est mieux quoique très intéressant mais bon ça c’est votre problème si vous vouliez lire des conneries fallait vous abonner à Sens Critique. Cordialement

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